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"Les vuvuzelas sont insupportables, ça n'arrête jamais, soulignait samedi Darren, un Australien de 28 ans venu soutenir les +Socceroos+. C'est peut-être le point de vue d'un étranger mais trop, c'est trop. J'ai regardé Uruguay-France dans un café et ils n'ont pas arrêté. Ils devraient plutôt chanter. Je ne repartirai certainement pas d'Afrique du Sud avec une vuvuzela dans ma valise", rapporte l’AFP.
"Vous nous tapez sur les nerfs !", s'insurgeait samedi le quotidien populaire Bild en Allemagne, où les autorités ont interdit les vuvuzelas sur les places publiques réservées aux supporters qui suivent le Mondial sur des écrans géants.
Les chaînes de télévision allemandes s'inquiètent du fait que les explosions de vuvuzelas noient les commentaires de leurs envoyés spéciaux.
Le quotidien uruguayen El Observador abondait samedi: "Une vuvuzela est amusante (...) mais quand un stade entier souffle, le bruit se transforme en torture". "Il n'y a pas besoin d'être médecin pour comprendre qu'une très longue exposition aux vuvuzelas peut réduire la capacité auditive", ajoutait le journal, formulant une recommandation au voyageur étranger: "S'il voit plus de deux vuvuzelas ensemble, qu'il prenne ses jambes à son cou !".
"Comme une perceuse". En Italie, La Repubblica a relevé la solution pleine d'humour trouvée par le sélectionneur danois pour lutter contre le bruit des "trompettes qui infestent les stades" selon le journal: Morten Olsen débranche son appareil acoustique...
En Espagne, un pays plutôt permissif en terme de bruit, le quotidien sportif AS note dans un article titré "Vuvuzelas, terribles trompettes du diable" qu'elles sont "une des preuves de l'infinie capacité de l'être humain à se rendre la vie impossible". Leur bruit "transperce le cerveau comme une perceuse", souligne le journal sportif Marca.
Le Comité local d'organisation (LOC) s'est défendu samedi de la grogne naissante envers les vuvuzelas, qui sont "le symbole du tournoi".
Pendant la Coupe des Confédérations, disputée en juin 2009 en Afrique du Sud, la Fifa avait déjà défendu l'objet, mettant en avant la "culture du bruit" pendant les matches en Afrique.
Les Sud-Africains sont les premiers défenseurs des trompettes de la discorde. "On souffle dans nos vuvuzelas pour soutenir les Bafana Bafana ("les garçons" en zoulou), ça nous rassemble. Que ceux qui ne veulent pas les entendre s'achètent des bouchons d'oreilles", assure Louisa Sentsho, 32 ans, vendeuse dans un magasin à Johannesburg.