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Les détracteurs de la brune sont si nombreux qu'ils ont créé une confrérie portant un nom : l'hathahate. Sur les forums, on ne compte plus les griefs à l’encontre de l'actrice d'Un Jour, et même le New York Times s'en est pris à elle en 2013. La star serait trop sous contrôle, trop parfaite, trop ennuyeuse. Lorsqu'elle anime, en compagnie de James Franco, la catastrophique 83e cérémonie des Oscars (2011), les « hathahaters » lui reprochaient son manque de spontanéité et son sourire, toujours ultra bright. Quand elle remporte son Oscar pour le rôle de Fantine dans Les Misérables, son discours trop polissé, manquant cruellement d'humour et d'erreurs humaines, commençant par « It came true » irrite dans sa longue suite de remerciements. Aux États-Unis, on préfère une Jennifer Lawrence, plus fraîche, sexy et maladroite qui se casse la gueule en allant chercher sa statuette dorée. La belle aux yeux de biches toujours grands ouverts ne pousse pas à l’identification. Cette actrice ambitieuse choisit bien ses rôles, ne laisse échapper aucune photo en string en train de manger un gros burger dans la presse people. «Dramatique», «théâtrale», «intello», «exigeante», «froide», «bien élevée», Anne agace par son absence de flagrants délits de soirées délurées et de glamour. Pourtant, l'héroïne du Diable s'habille en Prada n'est pas si lisse qu'il y paraît. Sa vie privée recèle quelques aspérités comme sa liaison de quatre ans avec Raffaello Follieri, un escroc condamné à une longue peine de prison en 2008. Et on admire son auto-dérision, quand elle se met à rapper pour les paparazzis sur un titre de Lil Wayne chez Conan O’Brien.