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Des scientifiques ont récemment résolu un mystère qui, depuis des temps immémoriaux, se pose quant à l’origine du "chant" des dunes. Ce phénomène rare, au cours duquel une dune émet un son grave et puissant, a été renseigné pour la première fois par les explorateurs de la route de la soie. Marco Polo, mais aussi Charles Darwin le mentionnèrent dans leurs ouvrages. A la fin du 19è siècle, des explorations scientifiques ont permis de mettre en évidence les conditions nécessaires à la naissance de cette musique envoûtante émanée des immenses montagnes de sable. Le secret ? Des avalanches de sable, composé de grains secs, arrondis, particulièrement bien triés mais surtout recouvert d’une légère couche de vernis : la glaçure du désert.
Récemment, un trio de biophysiciens de l’Université Paris-Diderot, dirigé par Simon Dagois-Bohy ont découvert comment certaines dunes sont capables de produire plusieurs tonalités en même temps. Pour ce faire, les scientifiques ont confronté deux séries de dunes réputées pour leur chant : une au Maroc et l’autre à Oman. De manière générale, les dunes marocaines produisent des sons à une seule et unique tonalité : le sol dièse. En revanche, les dunes d’Oman sont plus polyvalentes, avec une gamme composée de neuf notes, elles sont capables de chanter plusieurs tonalités en même temps créant des harmonies étranges.
Au total, environ 50 kilogrammes de sable marocain et 100 kilogrammes de sable d’Oman ont été prélevés et rapportés au laboratoire de l’Université. "Si vous voulez le faire chanter, il en faut beaucoup", souligne Simon Dagois-Bohy. Au sein de la structure, les chercheurs sont alors parvenus à reproduire le chant des dunes en simulant de minis avalanches. Leurs résultats, publiés dans la revue Geophysical Research Letters, mettent en évidence le lien entre la "polyphonie" des dunes et la diversité des grains de sable qui la compose.
En effet, les dunes marocaines sont composées presque entièrement de grains de la même taille, à savoir 160 microns alors que les dunes d’Oman possèdent des grains plus diversifiés allant de 150 à 300 microns. En tamisant le sable d’Oman, les scientifiques sont parvenus à créer une dune composée de sable de 200 à 250 microns dont le chant est d’une seule tonalité. "La taille du grain contrôle directement le son", conclut ainsi Simon Dagois-Bohy.
Récemment, un trio de biophysiciens de l’Université Paris-Diderot, dirigé par Simon Dagois-Bohy ont découvert comment certaines dunes sont capables de produire plusieurs tonalités en même temps. Pour ce faire, les scientifiques ont confronté deux séries de dunes réputées pour leur chant : une au Maroc et l’autre à Oman. De manière générale, les dunes marocaines produisent des sons à une seule et unique tonalité : le sol dièse. En revanche, les dunes d’Oman sont plus polyvalentes, avec une gamme composée de neuf notes, elles sont capables de chanter plusieurs tonalités en même temps créant des harmonies étranges.
Au total, environ 50 kilogrammes de sable marocain et 100 kilogrammes de sable d’Oman ont été prélevés et rapportés au laboratoire de l’Université. "Si vous voulez le faire chanter, il en faut beaucoup", souligne Simon Dagois-Bohy. Au sein de la structure, les chercheurs sont alors parvenus à reproduire le chant des dunes en simulant de minis avalanches. Leurs résultats, publiés dans la revue Geophysical Research Letters, mettent en évidence le lien entre la "polyphonie" des dunes et la diversité des grains de sable qui la compose.
En effet, les dunes marocaines sont composées presque entièrement de grains de la même taille, à savoir 160 microns alors que les dunes d’Oman possèdent des grains plus diversifiés allant de 150 à 300 microns. En tamisant le sable d’Oman, les scientifiques sont parvenus à créer une dune composée de sable de 200 à 250 microns dont le chant est d’une seule tonalité. "La taille du grain contrôle directement le son", conclut ainsi Simon Dagois-Bohy.