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Lancé en mai 2009, le satellite Planck a déjà permis la découverte de milliers d’objets célestes froids. Considéré comme une «machine à poser des questions» pour comprendre le cosmos, Planck devrait d’ici à 2020, être complété par un outil encore plus performant, capable d’observer ce que le satellite ne peut pas voir.
Comment sont nées les étoiles, les planètes et les galaxies, il y a plus de 13 milliards d’années, lors du Big Bang ? Alors que de nombreuses théories sont avancées quant à la genèse de l’Univers, le satellite Planck doit permettre aux chercheurs grâce à sa grande sensibilité, «d’exclure ce qui n’est pas compatible avec les nouvelles données», explique à l’AFP l’astrophysicien François Bouchet. «On construit une machine pour poser des questions et d’une certaine manière c’est un peu l’Univers lui-même qui nous dit : voilà ce que je ne suis pas», poursuit le chercheur de l’Institut d’astrophysique de Paris. Alors que Planck observe depuis le mois de mai 2009 le rayonnement fossile, François Bouchet planche déjà sur un outil plus performant, qui pourrait être lancé entre 2020 et 2022. Un satellite qui pourrait «regarder ce que Planck n’a pas encore la capacité de voir». François Bouchet a alors soumis une proposition baptisée «Cosmic Origins Explorer» à l’Agence spatiale européenne, attendant désormais une réponse quant à ce projet dont il est co-responsable.
«Pourquoi y a-t-il des galaxies, des étoiles, des planètes, il faut bien qu’il ait un départ à tout ça ?», souligne le chercheur, formulant cette question que l’humanité se pose depuis des siècles. «Le vertige par rapport à l’infini, je crois qu’il est là depuis l’homme des cavernes, toutes les religions s’en sont saisies», estime-t-il.
Comment sont nées les étoiles, les planètes et les galaxies, il y a plus de 13 milliards d’années, lors du Big Bang ? Alors que de nombreuses théories sont avancées quant à la genèse de l’Univers, le satellite Planck doit permettre aux chercheurs grâce à sa grande sensibilité, «d’exclure ce qui n’est pas compatible avec les nouvelles données», explique à l’AFP l’astrophysicien François Bouchet. «On construit une machine pour poser des questions et d’une certaine manière c’est un peu l’Univers lui-même qui nous dit : voilà ce que je ne suis pas», poursuit le chercheur de l’Institut d’astrophysique de Paris. Alors que Planck observe depuis le mois de mai 2009 le rayonnement fossile, François Bouchet planche déjà sur un outil plus performant, qui pourrait être lancé entre 2020 et 2022. Un satellite qui pourrait «regarder ce que Planck n’a pas encore la capacité de voir». François Bouchet a alors soumis une proposition baptisée «Cosmic Origins Explorer» à l’Agence spatiale européenne, attendant désormais une réponse quant à ce projet dont il est co-responsable.
«Pourquoi y a-t-il des galaxies, des étoiles, des planètes, il faut bien qu’il ait un départ à tout ça ?», souligne le chercheur, formulant cette question que l’humanité se pose depuis des siècles. «Le vertige par rapport à l’infini, je crois qu’il est là depuis l’homme des cavernes, toutes les religions s’en sont saisies», estime-t-il.