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Des astrophysiciens suisses ont analysé la teneur en certains éléments lourds d’étoiles très anciennes de notre galaxie. Ils en déduisent que les toutes premières étoiles géantes, dont elles sont issues, avaient une vitesse de rotation énorme.
De leur observation, grâce au VLT (le télescope géant européen situé au Chili), de huit étoiles de NGC 6522, le plus vieil amas stellaire de la galaxie âgé d’au moins 12 milliards d’années, Cristina Chiappini et ses collègues de l’Observatoire de Genève déduisent que les plus anciennes étoiles de l’Univers tournaient sur elles-mêmes à au moins... 500 kilomètres par seconde, soit 250 fois plus vite que notre Soleil !
Les huit étoiles étudiées, dites de deuxième génération, sont constituées de matériaux de “recyclage” issus de la désintégration d’étoiles ultra-massives plus anciennes, dites de première génération, formées quelques centaines de millions d’années seulement après le Big Bang. Analyser la concentration en métaux lourds (strontium et yttrium, en l’occurrence) des étoiles 2G nous renseigne donc sur celle des étoiles 1G.
Leurs taux étonnamment hauts relevés indiquent aux chercheurs qu’au sein de ces anciennes étoiles, la “capture de neutrons lents” par des noyaux atomiques (ou processus S) - qui débouche sur la formation de ces métaux lourds - était probablement très intense. Or, en faisant se mélanger les différentes couches de l’étoile et en favorisant ainsi ces réactions nucléaires, une vitesse de rotation très élevée multiplie par 10.000 l’efficacité de ce processus S. D’où la déduction des chercheurs.
Un paramètre qui sera à inclure - après confirmation par des études complémentaires - dans les modèles de formation des étoiles de première génération, pour lesquelles un calcul théorique admet par ailleurs une vitesse de rotation de 800 kilomètres par seconde.
De leur observation, grâce au VLT (le télescope géant européen situé au Chili), de huit étoiles de NGC 6522, le plus vieil amas stellaire de la galaxie âgé d’au moins 12 milliards d’années, Cristina Chiappini et ses collègues de l’Observatoire de Genève déduisent que les plus anciennes étoiles de l’Univers tournaient sur elles-mêmes à au moins... 500 kilomètres par seconde, soit 250 fois plus vite que notre Soleil !
Les huit étoiles étudiées, dites de deuxième génération, sont constituées de matériaux de “recyclage” issus de la désintégration d’étoiles ultra-massives plus anciennes, dites de première génération, formées quelques centaines de millions d’années seulement après le Big Bang. Analyser la concentration en métaux lourds (strontium et yttrium, en l’occurrence) des étoiles 2G nous renseigne donc sur celle des étoiles 1G.
Leurs taux étonnamment hauts relevés indiquent aux chercheurs qu’au sein de ces anciennes étoiles, la “capture de neutrons lents” par des noyaux atomiques (ou processus S) - qui débouche sur la formation de ces métaux lourds - était probablement très intense. Or, en faisant se mélanger les différentes couches de l’étoile et en favorisant ainsi ces réactions nucléaires, une vitesse de rotation très élevée multiplie par 10.000 l’efficacité de ce processus S. D’où la déduction des chercheurs.
Un paramètre qui sera à inclure - après confirmation par des études complémentaires - dans les modèles de formation des étoiles de première génération, pour lesquelles un calcul théorique admet par ailleurs une vitesse de rotation de 800 kilomètres par seconde.