Autres articles
-
Pas de lien entre les vaccins et l'autisme
-
La pratique du sport à l'enfance réduit les comportements défiants
-
Quelle est la durée de vie d'une puce IA, la question à plusieurs centaines de milliards
-
Entre 121 et 142 millions de personnes travaillent dans l'économie circulaire à l’échelle mondiale
-
Une influente étude sur le glyphosate retirée après des années d'alertes sur l'implication de Monsanto
Les poissons perdent leur instinct de survie, allant même jusqu’à être attirés par leurs prédateurs, au fur et à mesure de l’acidification des océans causée par le réchauffement climatique, avance une étude publiée récemment.
Des travaux menés au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée dans des récifs coraliens dotés d’eaux plus acides que la moyenne en raison d’une activité volcanique sous-marine, ont montré un comportement à risque des poissons. “Les poissons évitent en général l’odeur d’un prédateur, ce qui est logique”, note le profeseur Philip Munday, de l’université australienne James Cook. Mais les poissons dans ces eaux acides “commencent à être attirées par cette odeur, ce qui est incroyable”.
“Ils nageaient par ailleurs plus loin de leur abri, ils étaient plus actifs (...), accroissant ainsi le risque pour leur survie car ils sont plus facilement repérables par un prédateur”, a ajouté auprès de l’AFP le scientifique, dont l’étude est publiée dans la revue Nature Climate Change. Quelque 30% du dioxide de carbone relâché dans l’atmosphère est absorbé par l’océan, ce qui accroît l’acidité des eaux. Les eaux étudiées dans le cadre de cette étude ont un taux d’acidité comparable au taux prévu à la fin du siècle dans la plupart des mers du monde. Selon Philip Munday, les poissons semblent avoir échoué à s’adapter aux conditions d’acidité, bien qu’ils vivent dans ce milieu depuis leur naissance. “Ils ne semblent pas s’adapter pendant leur durée de vie”, souligne le scientifique.
Les recherches ont été menées par le centre de recherches sur les coraux de l’université James Cook, l’Institut australien de science marine, la Société nationale de géographie et l’Institut de technologie de Georgie.









Pas de lien entre les vaccins et l'autisme
