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Les plus vénérables habitants des forêts sont menacés. Dans une étude parue vendredi dans Science, une équipe de chercheurs s’alarme de la forte mortalité, à l’échelle mondiale, des arbres les plus anciens et les plus massifs. Les arbres vieux de 100 à 300 ans sont les plus touchés alors qu’ils constituent l’habitat de nombreuses espèces animales, en particulier des oiseaux.
David Lindenmayer, de l’Université nationale australienne, est particulièrement inquiet. “C’est un problème mondial qui semble se produire dans tous types de forêts. Les arbres grands et vieux sont essentiels à de nombreux environnements naturels et humains. Les études des écosystèmes à travers la planète suggèrent que leur population décline rapidement.”
Le professeur a commencé à se rendre compte de la situation alors qu’il étudiait des registres forestiers suédois vieux d’un siècle et demi dans lesquels les vieux arbres semblaient plus courants qu’aujourd’hui. Il est ensuite passé à l’étude de variétés géantes d’eucalyptus en Australie. Les Eucalyptus regnans sont les plus grands arbres au monde après les Redwood californiens, Sequoia sempervirens.
Le constat est sans appel : même en dehors des périodes de feux de forêts, les arbres les plus anciens meurent à un rythme dix fois plus élevé que les plus jeunes. La situation n’est guère plus brillante aussi bien dans les parcs naturels américains que dans les forêts du Belize ou dans la savane africaine.
“Il y a un besoin urgent de travaux de recherche pour identifier les causes de ces pertes rapides en arbres vieux et grands, affirme David Lindenmayer. Il faut trouver des stratégies pour mieux les gérer. Sans changement de politique, ces arbres vont se raréfier ou disparaître de beaucoup d’écosystèmes, ce qui conduira à la perte de l’écosystème associé. Selon les endroits, ils peuvent abriter jusqu’à 30% des espèces d’oiseaux et d’autres animaux d’une même région.”
Les causes supposées sont multiples. On y retrouve la déforestation, les pratiques agricoles, la gestion humaine des feux de forêts, qu’ils sont provoqués volontairement ou non, les insectes et le changement climatique. Les chercheurs penchent surtout pour une combinaison de ces facteurs. Comme nombre d’entre eux sont d’origine anthropique, il est donc possible d’inverser la tendance s’il y a une vraie volonté politique de sauver les grands arbres, mais ça...
David Lindenmayer, de l’Université nationale australienne, est particulièrement inquiet. “C’est un problème mondial qui semble se produire dans tous types de forêts. Les arbres grands et vieux sont essentiels à de nombreux environnements naturels et humains. Les études des écosystèmes à travers la planète suggèrent que leur population décline rapidement.”
Le professeur a commencé à se rendre compte de la situation alors qu’il étudiait des registres forestiers suédois vieux d’un siècle et demi dans lesquels les vieux arbres semblaient plus courants qu’aujourd’hui. Il est ensuite passé à l’étude de variétés géantes d’eucalyptus en Australie. Les Eucalyptus regnans sont les plus grands arbres au monde après les Redwood californiens, Sequoia sempervirens.
Le constat est sans appel : même en dehors des périodes de feux de forêts, les arbres les plus anciens meurent à un rythme dix fois plus élevé que les plus jeunes. La situation n’est guère plus brillante aussi bien dans les parcs naturels américains que dans les forêts du Belize ou dans la savane africaine.
“Il y a un besoin urgent de travaux de recherche pour identifier les causes de ces pertes rapides en arbres vieux et grands, affirme David Lindenmayer. Il faut trouver des stratégies pour mieux les gérer. Sans changement de politique, ces arbres vont se raréfier ou disparaître de beaucoup d’écosystèmes, ce qui conduira à la perte de l’écosystème associé. Selon les endroits, ils peuvent abriter jusqu’à 30% des espèces d’oiseaux et d’autres animaux d’une même région.”
Les causes supposées sont multiples. On y retrouve la déforestation, les pratiques agricoles, la gestion humaine des feux de forêts, qu’ils sont provoqués volontairement ou non, les insectes et le changement climatique. Les chercheurs penchent surtout pour une combinaison de ces facteurs. Comme nombre d’entre eux sont d’origine anthropique, il est donc possible d’inverser la tendance s’il y a une vraie volonté politique de sauver les grands arbres, mais ça...