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					 Des scientifiques américains ont découvert que les planètes errantes pouvaient accueillir des océans sous-glaciaires et pourquoi pas de la vie. 
Isolées de toute étoile, les planètes interstellaires seraient, selon les scientifiques, des astres éjectés de leur système planétaire. Devenues indépendantes, elles erreraient alors totalement seules dans l’espace. Jusqu’ici, on pensait qu’un tel environnement ne pouvait abriter ni eau, ni vie. Mais les recherches soumises le mois dernier à la revue Astrophysical Journal Letters semblent indiquer le contraire.
En comparant ces planètes à la Terre, des physiciens de l’Université de Chicago se sont en effet aperçus qu’il était tout à fait possible que celles-ci abritent des océans liquides cachés sous la glace. Pour arriver à une telle conclusion, ils ont usé de simulation par ordinateur pour savoir si un océan pouvait rester liquide sans la chaleur d’une étoile. “L’idée était de considérer des types extrêmes d’environnements. Que se passe-t-il si l’on prend un astre semblable à la Terre et que l’on “éteint” le Soleil ? Peut-on imaginer que ces environnements puissent être habitables ?”, a expliqué le géophysicien Dorian Abbot, co-auteur de l’étude.
Selon leurs résultats, les restes de chaleur provenant de la formation de l’astre et la désintégration d’éléments radioactifs de la roche suffiraient à réchauffer un océan sous une couche de glace. De l’eau liquide qui resterait protégée pendant des milliards d’années tant que la glace ne gèle pas jusqu’au noyau de la planète. Pour cela, il faudrait tout de même que la masse de la planète errante soit au moins 3,5 fois supérieure à celle de la Terre selon les calculs des chercheurs. Mais seulement 0,3 fois si la planète possède une épaisse couche de CO2.
Sur Terre, les conduits hydrothermiques permettent de subvenir aux besoins de bactéries et d’autres organismes capables de vivre sans lumière. Un processus qui pourrait aussi avoir lieu dans les océans des planètes errantes selon les physiciens américains, qui n’ont pour l’instant émis aucune hypothèse sur ce à quoi pourraient ressembler ces formes de vie. “Si l’on commence à étendre les éléments que nous pensons pouvoir abriter la vie, et si cette vie peut évoluer et se développer dans ces types d’habitats alors elle peut être partout, flottant entre les étoiles”, a indiqué Dorian Abbot.
				 
			 Isolées de toute étoile, les planètes interstellaires seraient, selon les scientifiques, des astres éjectés de leur système planétaire. Devenues indépendantes, elles erreraient alors totalement seules dans l’espace. Jusqu’ici, on pensait qu’un tel environnement ne pouvait abriter ni eau, ni vie. Mais les recherches soumises le mois dernier à la revue Astrophysical Journal Letters semblent indiquer le contraire.
En comparant ces planètes à la Terre, des physiciens de l’Université de Chicago se sont en effet aperçus qu’il était tout à fait possible que celles-ci abritent des océans liquides cachés sous la glace. Pour arriver à une telle conclusion, ils ont usé de simulation par ordinateur pour savoir si un océan pouvait rester liquide sans la chaleur d’une étoile. “L’idée était de considérer des types extrêmes d’environnements. Que se passe-t-il si l’on prend un astre semblable à la Terre et que l’on “éteint” le Soleil ? Peut-on imaginer que ces environnements puissent être habitables ?”, a expliqué le géophysicien Dorian Abbot, co-auteur de l’étude.
Selon leurs résultats, les restes de chaleur provenant de la formation de l’astre et la désintégration d’éléments radioactifs de la roche suffiraient à réchauffer un océan sous une couche de glace. De l’eau liquide qui resterait protégée pendant des milliards d’années tant que la glace ne gèle pas jusqu’au noyau de la planète. Pour cela, il faudrait tout de même que la masse de la planète errante soit au moins 3,5 fois supérieure à celle de la Terre selon les calculs des chercheurs. Mais seulement 0,3 fois si la planète possède une épaisse couche de CO2.
Sur Terre, les conduits hydrothermiques permettent de subvenir aux besoins de bactéries et d’autres organismes capables de vivre sans lumière. Un processus qui pourrait aussi avoir lieu dans les océans des planètes errantes selon les physiciens américains, qui n’ont pour l’instant émis aucune hypothèse sur ce à quoi pourraient ressembler ces formes de vie. “Si l’on commence à étendre les éléments que nous pensons pouvoir abriter la vie, et si cette vie peut évoluer et se développer dans ces types d’habitats alors elle peut être partout, flottant entre les étoiles”, a indiqué Dorian Abbot.
 
					  
					  
					  
					  
					  
					  
					  
					  
					  
					 


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