
Autres articles
-
Etre footballeuse avec un bébé n'est plus une rareté
-
La mer Méditerranée a enregistré dimanche une température record pour un mois de juin
-
Des experts américains veulent supprimer des vaccins un composant critiqué par les antivax
-
A Nairobi, des femmes DJ veulent occuper le devant de la scène
-
Japon : Un ours force à l'annulation de vols
Le fait de vivre seul est associé à des troubles mentaux communs, tels que la dépression et l'anxiété, révèle une étude publiée dans PLOS ONE . Et ce, peu importe l'âge ou le sexe. Des recherches antérieures avaient déjà étudié le lien entre la solitude à la maison et les problèmes de santé mentale. Mais elles ont généralement été menées auprès de populations âgées, et ne pouvaient être généralisées à des adultes plus jeunes.
Pour ce nouveau rapport, les chercheurs français de l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines ont utilisé les données de 20.500 Anglais âgés de 16 à 64 ans, ayant participé à des enquêtes nationales de morbidité psychiatrique en 1993, 2000 et 2007. Ils ont observé que la proportion de personnes vivant seules a augmenté ces dernières années, en raison du vieillissement de la population et des baisses des taux de mariage et fécondité. La prévalence des personnes logeant individuellement en 1993, 2000 et 2007 était en effet respectivement de 8,8%, 9,8% et 10,7%.
Ces mêmes années, les taux de troubles mentaux communs étaient de 14,1 %, 16,3 % et 16,4 %. Et chaque année, chez tous les âges, hommes comme femmes, il existait une association positive entre le fait de vivre seul et ces pathologies. Ce mode de vie augmentait le risque de 1,39 à 2,43 fois, selon les sous-groupes.
Cela s'explique par un facteur simple : la solitude. Elle était à l'origine de 84% de la dépression ou l'anxiété chez cette population, d'après les auteurs. «Les interventions qui s'attaquent à la solitude pourraient [...] contribuer au bien-être mental des personnes vivant seules», suggèrent-ils. Le Royaume-Uni s'est déjà engagé dans la lutte contre ce fléau, qui tue à petit feu. En octobre dernier, la première ministre Theresa May autorisait les médecins généralistes à prescrire des activités «sociales» à leurs patients, telles que des cours de danse. «C'est une première étape vitale dans une mission nationale visant à mettre fin à la solitude de notre vie», avait-elle déclaré.
Pour ce nouveau rapport, les chercheurs français de l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines ont utilisé les données de 20.500 Anglais âgés de 16 à 64 ans, ayant participé à des enquêtes nationales de morbidité psychiatrique en 1993, 2000 et 2007. Ils ont observé que la proportion de personnes vivant seules a augmenté ces dernières années, en raison du vieillissement de la population et des baisses des taux de mariage et fécondité. La prévalence des personnes logeant individuellement en 1993, 2000 et 2007 était en effet respectivement de 8,8%, 9,8% et 10,7%.
Ces mêmes années, les taux de troubles mentaux communs étaient de 14,1 %, 16,3 % et 16,4 %. Et chaque année, chez tous les âges, hommes comme femmes, il existait une association positive entre le fait de vivre seul et ces pathologies. Ce mode de vie augmentait le risque de 1,39 à 2,43 fois, selon les sous-groupes.
Cela s'explique par un facteur simple : la solitude. Elle était à l'origine de 84% de la dépression ou l'anxiété chez cette population, d'après les auteurs. «Les interventions qui s'attaquent à la solitude pourraient [...] contribuer au bien-être mental des personnes vivant seules», suggèrent-ils. Le Royaume-Uni s'est déjà engagé dans la lutte contre ce fléau, qui tue à petit feu. En octobre dernier, la première ministre Theresa May autorisait les médecins généralistes à prescrire des activités «sociales» à leurs patients, telles que des cours de danse. «C'est une première étape vitale dans une mission nationale visant à mettre fin à la solitude de notre vie», avait-elle déclaré.