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Intitulée «Pourquoi le Front polisario constitue une menace pour le Maroc et la région?», l’enquête a affirmé que le Maroc est le dernier rempart empêchant la région de devenir un sanctuaire pour les groupes jihadistes. Le centre a souligné l’élan diplomatique croissant en faveur de la souveraineté marocaine sur le Sahara, porté notamment par la reconnaissance des Etats-Unis, de la France, et plus récemment de la Syrie, ancien soutien du polisario, qui s’est ralliée à la position marocaine.
The National Interest a cité des rapports révélant des liens directs entre le polisario et le Hezbollah, groupe armé libanais soutenu par l’Iran. Des communications interceptées entre Mustafa Mohamed Lemine Al-Kitab, représentant des pantins séparatistes en Syrie, et un agent du Hezbollah, témoignent de la solidarité idéologique entre les deux groupes.
Lors de ces échanges, Al-Kitab a évoqué la formation d’un front unifié entre Gaza, le Golan, le sud du Liban et le Sahara, appelant à des attaques coordonnées contre Israël, impliquant le Hamas, le Hezbollah, l’Algérie et l’Iran. Il aurait même sollicité l’aide du Hezbollah pour cibler la représentation diplomatique israélienne au Maroc.
Le polisario, installé dans les camps de Tindouf, s’est mû d’un mouvement séparatiste à un mouvement produisant des jihadistes, et ce avec la complicité de la junte militaire algérienne.
L’enquête a, en effet, rappelé que l’un des chefs de l’Etat islamique au Sahel, Adnan Abou al-Walid al-Sahraoui, était un ancien combattant du polisario, tué en 2021 par les forces françaises au Mali. De plus, des rapports de renseignement allemands font état de la présence active de groupes affiliés à Daech et à Al-Qaïda dans les camps de Tindouf sous le contrôle d’Alger.
Déjà en juillet 2024, le quotidien allemand «Der Tagesspiegel », avait indiqué que Téhéran livrait aux séparatistes du polisario, par l’entremise des généraux algériens, un arsenal militaire de plus en plus consistant comportant notamment des missiles sol-air, des mortiers Hawn de type HM16 de même que des drones.
En effet, le média allemand avait rapporté avec moult précisions que le régime des mollahs fournissait également des missiles sol-air et chapeautait des formations et stages d’entraînement au profit des milices et mercenaires du polisario avec l’assistance agissante du Hezbollah chiite et la bénédiction manifestement bienveillante des dirigeants et services de sécurité algériens.
Pour sa part, la publication panafricaine « La Revue Afrique » a affirmé que les séparatistes du polisario avaient publié une vidéo montrant des mercenaires de cette entité s’affairant dans des entraînements à l’usage des mortiers Hawn de type HM16, lesquels figurent dans un contrat signé avec Téhéran par les responsables algérois au profit, bien entendu, des mercenaires polisariens. En outre, dans une autre vidéo, les pantins séparatistes présentaient un drone en prétendant l’utiliser essentiellement dans des missions de reconnaissance.
The National Interest a également dénoncé le recrutement systématique d’enfants soldats par le polisario. A cet égard, une ONG basée à Genève avait déjà signalé à l’ONU que des enfants étaient privés d’éducation pour être formés militairement, ce qui constitue une violation grave du droit international.
Depuis sa création dans les années 70, le polisario n’est rien d’autre qu’un instrument de l’agenda algérien. Ce groupe séparatiste n’a ni légitimité historique ni ancrage populaire : il n’existe que par la volonté politique et militaire d’Alger de nuire à l’intégrité territoriale du Maroc. Les camps de Tindouf, territoire fermé, opaque, géré directement par les militaires algériens, sont le théâtre de violations massives des droits humains, de détournement d’aides humanitaires, et aujourd’hui, un terreau fertile pour l’embrigadement et l’envoi de combattants dans des zones de conflits armés. Ce territoire est devenu un foyer de recrutement djihadiste et une plaque tournante de réseaux extrémistes opérant dans la région sahélo-saharienne.
Elias Rayane