Autres articles
-
Depuis sept décennies, la clim de l'ONU pompe l'eau de l'East River
-
L'agence spatiale indienne prévoit un vol habité pour 2027
-
L'Obélisque de Buenos Aires doté d'un ascenseur
-
Les 10% les plus riches responsables de deux tiers du réchauffement climatique
-
L'iboga, plante sacrée au Gabon et remède ancestral convoité
Pourquoi certains oiseaux entreprennent-ils des migrations périlleuses vers des contrées lointaines ? Parce que la nourriture qu'ils pourront y trouver vaut le déplacement par rapport à l'énergie dépensée pour s'y rendre, selon une étude publiée lundi.
"La migration permet d'optimiser leur balance énergétique", explique à l'AFP Marius Somveille de l'Université de Cambridge, coauteur de l'étude.
Et pourquoi ne restent-ils pas dans les tropiques où la nourriture est toujours abondante quelle que soit la saison ? Parce qu'il y a trop de concurrence avec d'autres espèces, selon l'étude publiée dans la revue Nature Ecology & Evolution.
"Cette balance énergétique dépend également énormément de ce que font les autres espèces", précise Marius Somveille. "Ça peut-être plus efficace d'habiter dans un désert, s'il n'y a personne d'autre, que dans une forêt tropicale très dense en espèces" concurrentes.
Le chercheur et ses collègues ont modélisé le mouvement des oiseaux sur deux saisons (l'été et l'hiver). "On pourrait créer un modèle similaire pour d'autres types d'espèces, des poissons ou des mammifères marins, en adaptant évidemment les dépenses énergétiques et les données sur les ressources de chacun", ajoute le chercheur. Le modèle pourrait également être utile pour étudier les migrations en des temps anciens ou prédire les futurs déplacements d'espèces du fait du dérèglement climatique.
"La migration permet d'optimiser leur balance énergétique", explique à l'AFP Marius Somveille de l'Université de Cambridge, coauteur de l'étude.
Et pourquoi ne restent-ils pas dans les tropiques où la nourriture est toujours abondante quelle que soit la saison ? Parce qu'il y a trop de concurrence avec d'autres espèces, selon l'étude publiée dans la revue Nature Ecology & Evolution.
"Cette balance énergétique dépend également énormément de ce que font les autres espèces", précise Marius Somveille. "Ça peut-être plus efficace d'habiter dans un désert, s'il n'y a personne d'autre, que dans une forêt tropicale très dense en espèces" concurrentes.
Le chercheur et ses collègues ont modélisé le mouvement des oiseaux sur deux saisons (l'été et l'hiver). "On pourrait créer un modèle similaire pour d'autres types d'espèces, des poissons ou des mammifères marins, en adaptant évidemment les dépenses énergétiques et les données sur les ressources de chacun", ajoute le chercheur. Le modèle pourrait également être utile pour étudier les migrations en des temps anciens ou prédire les futurs déplacements d'espèces du fait du dérèglement climatique.