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Les oiseaux qui vivent dans la région de Tchernobyl ont des cerveaux plus petits que les autres. Les recherches indiquent que cette diminution cérébrale est directement liée aux résidus radioactifs de la région.
Une étude menée sur 550 oiseaux de 48 espèces différentes vivant dans la région de Tchernobyl, en ex-URSS, indique qu'ils présentent une diminution de 5% de la taille de leur cerveau. Cette diminution, directement liée aux radiations émises suite à l'accident de la centrale en avril 1986, réduirait les possibilités cognitives de ces oiseaux.
Après l'accident, des dépôts radioactifs ont été retrouvés dans presque tous les pays de l'hémisphère nord. Bien que le site soit désormais interdit d'accès, les scientifiques d'une équipe internationale ont été autorisés à effectuer des mesures afin d'évaluer l'impact des radiations sur l'écosystème de la région.
La BBC rapporte que les résultats indiquent un déclin significatif des mammifères et des insectes qui vivaient dans la région de Tchernobyl. Les chercheurs ont également étudié dans quelles mesures l'ADN des animaux avait été recombiné après avoir été exposé aux radiations nucléaires.
C'est leur dernière étude qui porte sur les oiseaux. La diminution de 5% de leur masse cérébrale a pu être évaluée en la comparant avec celle d'oiseaux qui n'avaient pas été soumis à ces radiations. Cette différence s'est révélée être particulièrement marquée chez les oisillons de moins d'un an. Ce résultat laisse supposer que de nombreux embryons n'ont pas du tout survécu en raison d'un système cérébral qui n'a pas pu se développer.
Les chercheurs expliquent que les oiseaux ont la capacité de modifier la taille de leurs organes en fonction des conditions environnementales. Les oiseaux migrateurs par exemple, mettent certains organes en veille pour économiser de l'énergie. Toutefois, le cerveau, lui, n'est jamais sacrifié. C'est donc que les effets radioactifs ont été plus marqués encore sur les autres organes des oiseaux.
Une étude menée sur 550 oiseaux de 48 espèces différentes vivant dans la région de Tchernobyl, en ex-URSS, indique qu'ils présentent une diminution de 5% de la taille de leur cerveau. Cette diminution, directement liée aux radiations émises suite à l'accident de la centrale en avril 1986, réduirait les possibilités cognitives de ces oiseaux.
Après l'accident, des dépôts radioactifs ont été retrouvés dans presque tous les pays de l'hémisphère nord. Bien que le site soit désormais interdit d'accès, les scientifiques d'une équipe internationale ont été autorisés à effectuer des mesures afin d'évaluer l'impact des radiations sur l'écosystème de la région.
La BBC rapporte que les résultats indiquent un déclin significatif des mammifères et des insectes qui vivaient dans la région de Tchernobyl. Les chercheurs ont également étudié dans quelles mesures l'ADN des animaux avait été recombiné après avoir été exposé aux radiations nucléaires.
C'est leur dernière étude qui porte sur les oiseaux. La diminution de 5% de leur masse cérébrale a pu être évaluée en la comparant avec celle d'oiseaux qui n'avaient pas été soumis à ces radiations. Cette différence s'est révélée être particulièrement marquée chez les oisillons de moins d'un an. Ce résultat laisse supposer que de nombreux embryons n'ont pas du tout survécu en raison d'un système cérébral qui n'a pas pu se développer.
Les chercheurs expliquent que les oiseaux ont la capacité de modifier la taille de leurs organes en fonction des conditions environnementales. Les oiseaux migrateurs par exemple, mettent certains organes en veille pour économiser de l'énergie. Toutefois, le cerveau, lui, n'est jamais sacrifié. C'est donc que les effets radioactifs ont été plus marqués encore sur les autres organes des oiseaux.