Autres articles
-
Etre footballeuse avec un bébé n'est plus une rareté
-
La mer Méditerranée a enregistré dimanche une température record pour un mois de juin
-
Des experts américains veulent supprimer des vaccins un composant critiqué par les antivax
-
A Nairobi, des femmes DJ veulent occuper le devant de la scène
-
Japon : Un ours force à l'annulation de vols

L’athérosclérose n’est pas une maladie apparue à la fin du deuxième millénaire avec les chips et les sodas. On a en effet retrouvé sur 137 momies les stigmates de cette maladie due au mauvais cholestérol et qui se caractérise par des plaques d’athérome qui obstruent progressivement la lumière des artères.
Cette information médicale et historique vient d’être présentée au congrès annuel de l’American College of Cardiology, organisé à San Francisco. Elle est simultanément publiée dans The Lancet et rapportée par le Quotidien du médecin (payant).
Cette publication originale pourrait mettre à mal le concept d’athérosclérose en tant que reflet pathologique d’un certain mode de vie occidental moderne. Le fait de la retrouver à travers quatre mille ans d’histoire ainsi que dans des ethnies géographiquement et culturellement très éloignées laisse désormais penser qu’elle est belle et bien inhérente à l’espèce humaine.
Baptisée Horus, du nom de l’une des plus anciennes divinités égyptiennes, l’étude internationale à l’origine de cette information a été menée par une équipe de dix-sept chercheurs dirigée par le Dr Randall C. Thompson (Université du Missouri - Kansas City School of Medicine).
Ces chercheurs ont pu, au total, examiner au scanner les corps entiers de 137 momies issues de quatre régions géographiques différentes et plus de quatre millénaires: momies égyptiennes (3100 av. J.-C. à 364 après J.-C.), momies péruviennes (900 av J.-C. à 1500 de notre ère), momies d’indiens pueblos (1500 av J.-C. à 1500 après J.-C.) et momies d’Unangan d’Alaska (1756 à 1930 de notre ère).
La pratique du scanner corps entier a permis de procéder à la recherche de calcifications vasculaires, permettant soit d’authentifier l’athérosclérose (lorsque la structure artérielle persistait), soit (lorsqu’elle avait disparu) de parler d’athérosclérose probable en présence de plaques calcifiées.
Cette information médicale et historique vient d’être présentée au congrès annuel de l’American College of Cardiology, organisé à San Francisco. Elle est simultanément publiée dans The Lancet et rapportée par le Quotidien du médecin (payant).
Cette publication originale pourrait mettre à mal le concept d’athérosclérose en tant que reflet pathologique d’un certain mode de vie occidental moderne. Le fait de la retrouver à travers quatre mille ans d’histoire ainsi que dans des ethnies géographiquement et culturellement très éloignées laisse désormais penser qu’elle est belle et bien inhérente à l’espèce humaine.
Baptisée Horus, du nom de l’une des plus anciennes divinités égyptiennes, l’étude internationale à l’origine de cette information a été menée par une équipe de dix-sept chercheurs dirigée par le Dr Randall C. Thompson (Université du Missouri - Kansas City School of Medicine).
Ces chercheurs ont pu, au total, examiner au scanner les corps entiers de 137 momies issues de quatre régions géographiques différentes et plus de quatre millénaires: momies égyptiennes (3100 av. J.-C. à 364 après J.-C.), momies péruviennes (900 av J.-C. à 1500 de notre ère), momies d’indiens pueblos (1500 av J.-C. à 1500 après J.-C.) et momies d’Unangan d’Alaska (1756 à 1930 de notre ère).
La pratique du scanner corps entier a permis de procéder à la recherche de calcifications vasculaires, permettant soit d’authentifier l’athérosclérose (lorsque la structure artérielle persistait), soit (lorsqu’elle avait disparu) de parler d’athérosclérose probable en présence de plaques calcifiées.