Les mineurs marocains non-accompagnés ont été, durant l’année 2020, l’objet d’une forte pression médiatique et politique qui a duré des mois, notamment après la dernière attaque à Paris dont l’auteur a été présenté comme un mineur isolé. Des contacts en haut lieu ont été établis entre Rabat et plusieurs capitales européennes afin d’engager des procédures d’expulsion de ces «mineurs isolés» vers leur pays d'origine, tout en garantissant leurs droits sociaux et juridiques. Un dossier qui perdure depuis plusieurs années vu sa complexité et les contraintes d’ordre juridique et pratique qu’il pose. En effet, ces retours doivent être volontaires et délibérés et prendre en compte l’intérêt supérieur de l’enfant. Ceci d’autant plus que chaque cas doit être étudié distinctement des autres. Le retour de ces mineurs pose également la question du sort qui leur sera réservé une fois arrivés au Maroc vu qu’il n’y a pas de structures d’accueil adéquates et aptes à les accueillir. Du coup, la question de garantir l’«intérêt supérieur» de ces enfants se pose avec acuité». Mais la véritable contrainte demeure celle de l’identification de ces mineurs. En fait, Rabat a toujours refusé de les accueillir sans vérification de leurs identités. Et pour cause, beaucoup de mineurs algériens, tunisiens ou subsahariens ont été identifiés par certains pays européens comme Marocains et refoulés vers le Maroc sur la base de cette identification.
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Les mineurs marocains non-accompagnés toujours sujet de polémiqueLibé
Jeudi 31 Décembre 2020
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