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A leur arrivée, 10% des patients présentaient des bactéries résistantes sur leurs mains, et deux jours après, le chiffre s’élevait à 40%. Les chercheurs ont aussi découvert que les boutons d’appel des infirmières, les commandes des lits, et les plateaux étaient les plus à même de grouiller de bactéries, et qu’un tiers des chambres était contaminé avant l’arrivée des patients. La bactérie la plus présente était le MRSA, mais on retrouve aussi les bactéries VrE et RGNB.
Les chercheurs ont donc mis en évidence l’importance du lavage des mains, et de la propreté dans les hôpitaux. « Alors que la lourde tâche de prévenir les infections a été principalement mise sur les épaules des soignants, les études montrent que les mains des patients sont un réservoir important et jouent un rôle crucial dans la propagation des pathogènes. Les protocoles d’hygiène manuelle doivent être implémentés et testés afin de réduire la contamination environnementale, la transmission des pathogènes et les infections liées à la médecine, et augmenter l’engagement des patients dans la prévention des infections », explique l’étude.