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Les grues américaines apprennent à naviguer pour leur migration annuelle avec les plus âgées de leur groupe, révèle une étude publiée jeudi qui lève le voile sur le mystère de ces mouvements migratoires.
Se basant sur des données recueillies dans le cadre d'un plan à long terme destiné à réintroduire dans le nord-est américain ces échassiers menacés d'extinction, des chercheurs de l'Université du Maryland, ont montré que ces oiseaux --les plus grands d'Amérique du nord-- qui vivent plus de 30 ans, acquéraient ce savoir de leurs anciens et s'amélioraient avec les années.
Des groupes de grues américaines qui comptaient un membre adulte âgé de sept ans déviaient 38% moins de leur route migratoire en ligne droite entre le Wisconsin où ils se reproduisent et la Floride, leur résidence d'hiver, montre cette étude parue dans la revue américaine Science.
Un groupe de grues d'un an qui ne suivaient pas des oiseaux plus âgés a vu en revanche sa trajectoire dévier en moyenne de 97 km. Mais quand ces jeunes grues voyageaient avec des oiseaux plus vieux, la déviation moyenne de la route était inférieure à 64 km.
En outre, la capacité des grues à maintenir leur trajectoire augmentait chaque année jusqu'à l'âge de cinq ans pour rester ensuite constante, ont constaté les auteurs de ces travaux.
"Nous avons pu observer des oiseaux sur toute la durée de leur existence et montrer que leur apprentissage prenait de nombreuses années", pointe le biologiste Thomas Mueller, un expert des migrations animales à l'Université du Maryland et principal auteur de ces travaux.
Les grues américaines, dont l'envergure peut atteindre 2,5 mètres, étaient au bord de l'extinction dans les années 1940 avec moins de 25 individus.
Aujourd'hui on en compte environ 250 au Canada qui migrent au Texas pour l'hiver et plus de 100 dans le Wisconsin aux Etats-Unis.
Chaque été dans les marais du Wisconsin, des ornithologues forment un groupe de jeunes grues à suivre un avion ultra-léger pour les préparer à leur migration de 2.000 km vers la Floride où elles passent l'hiver, comme le montraint le film "L'Envolée sauvage" en 1996.
Après une migration assistées par les humains, les jeunes grues effectuent ensuite seules le périple, généralement en compagnie d'oiseaux plus chevronnés. Leur voyage est suivi quotidiennement par des récepteurs satellitaires, la télémétrie radio et des observateurs au sol.
Se basant sur des données recueillies dans le cadre d'un plan à long terme destiné à réintroduire dans le nord-est américain ces échassiers menacés d'extinction, des chercheurs de l'Université du Maryland, ont montré que ces oiseaux --les plus grands d'Amérique du nord-- qui vivent plus de 30 ans, acquéraient ce savoir de leurs anciens et s'amélioraient avec les années.
Des groupes de grues américaines qui comptaient un membre adulte âgé de sept ans déviaient 38% moins de leur route migratoire en ligne droite entre le Wisconsin où ils se reproduisent et la Floride, leur résidence d'hiver, montre cette étude parue dans la revue américaine Science.
Un groupe de grues d'un an qui ne suivaient pas des oiseaux plus âgés a vu en revanche sa trajectoire dévier en moyenne de 97 km. Mais quand ces jeunes grues voyageaient avec des oiseaux plus vieux, la déviation moyenne de la route était inférieure à 64 km.
En outre, la capacité des grues à maintenir leur trajectoire augmentait chaque année jusqu'à l'âge de cinq ans pour rester ensuite constante, ont constaté les auteurs de ces travaux.
"Nous avons pu observer des oiseaux sur toute la durée de leur existence et montrer que leur apprentissage prenait de nombreuses années", pointe le biologiste Thomas Mueller, un expert des migrations animales à l'Université du Maryland et principal auteur de ces travaux.
Les grues américaines, dont l'envergure peut atteindre 2,5 mètres, étaient au bord de l'extinction dans les années 1940 avec moins de 25 individus.
Aujourd'hui on en compte environ 250 au Canada qui migrent au Texas pour l'hiver et plus de 100 dans le Wisconsin aux Etats-Unis.
Chaque été dans les marais du Wisconsin, des ornithologues forment un groupe de jeunes grues à suivre un avion ultra-léger pour les préparer à leur migration de 2.000 km vers la Floride où elles passent l'hiver, comme le montraint le film "L'Envolée sauvage" en 1996.
Après une migration assistées par les humains, les jeunes grues effectuent ensuite seules le périple, généralement en compagnie d'oiseaux plus chevronnés. Leur voyage est suivi quotidiennement par des récepteurs satellitaires, la télémétrie radio et des observateurs au sol.