-
Bombardements israéliens et combats avec le Hamas dans la bande de Gaza
-
Pékin condamne les allégations "infondées" de Washington sur son soutien présumé à l'industrie de guerre russe
-
Tollé international après l'adoption de la loi britannique visant à expulser des migrants au Rwanda
-
Une offensive sur Rafah inquiète les travailleurs humanitaires
-
Arrestation de trois Allemands suspectés d'espionnage pour la Chine
«La situation actuelle nécessite un cabinet de coalition ouvert sur des personnalités politiques et indépendantes», ont affirmé les quatre mouvements dans un communiqué commun publié dans la nuit de mercredi à jeudi.
Le communiqué a été publié à l’issue d’une réunion des responsables d’Ennahda, du Congrès pour la république (CPR) du président Moncef Marzouki, du mouvement Wafa et du bloc parlementaire Liberté et dignité qui détiennent théoriquement la majorité absolue à l’Assemblée nationale constituante (ANC).
Ils totalisent 125 élus sur 217 alors que M. Jebali peut être censuré sur son projet avec 109 votes négatifs.
Pour ces quatre mouvements, le gouvernement qu’ils proposent doit s’employer à lutter contre la corruption, à relancer l’économie et à rétablir l’ordre par une stricte application de la loi.
Ces partis étaient contre la proposition de M. Jebali, numéro deux d’Ennahda, qui a défié son parti, mais c’est la première fois qu’ils expriment collectivement leur hostilité à son projet.
Le Premier ministre a été soutenu dans son initiative par Ettakotol, du président de l’ANC, Mustapha Ben Jaafar, qui est membre de la troïka au pouvoir, mais aussi par des partis de l’opposition laïque, par le puissant syndicat, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et le patronat.
Par ailleurs, Moncef Marzouki président de la Tunisie a estimé dans un entretien au journal français Le Figaro que le pays avait «absorbé le choc» de l’assassinat de l’opposant Chokri Belaïd, plaidant, d’un autre côté, pour une Constitution limitant à deux le nombre de mandats présidentiels.