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Les milliers de foyers d'incendies qui ravagent depuis la mi-juin des régions situées à l'est et au sud de Moscou (Russie) sont suivis de près en France par les ingénieurs de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Ces derniers s'interrogent en effet sur des risques potentiels de contamination radioactive, liées à l'accident nucléaire de Tchernobyl (Ukraine) survenu en 1986. Explications.
A la suite de l'explosion nucléaire, « le bois des arbres poussant sur les territoires contaminés (Biélorussie, Ukraine et ouest de la Russie) tend à stocker les radionucléides présents dans les sols et absorbés par les racines », explique l'IRSN. En cas d'incendie, le risque est donc de libérer ces radionucléides dans les fumées et entraîner une contamination de l'air. D'après les scientifiques, le risque concerne principalement le césium 137, « le principal radionucléide dispersé en Europe lors de l'accident de Tchernobyl et encore mesurable aujourd'hui ». A leurs yeux, ces incendies posent donc deux questions principales :
- S'ils touchent des territoires contaminés lors de l'accident de Tchernobyl, les particules radioactives remises en suspension lors de la combustion du bois peuvent-elles atteindre la France ? - Ces incendies menacent-ils la sûreté de certaines installations nucléaires russes?
Si les autorités russes « ont pour le moment démenti tout risque pour les installations », l'IRSN affirme « porter une attention toute particulière au suivi des particules qui pourraient atteindre notre territoire ». Elle annonce d'ailleurs que les résultats de l'analyse des éventuelles retombées sur le sol seront publiés sur son site Internet.
A la suite de l'explosion nucléaire, « le bois des arbres poussant sur les territoires contaminés (Biélorussie, Ukraine et ouest de la Russie) tend à stocker les radionucléides présents dans les sols et absorbés par les racines », explique l'IRSN. En cas d'incendie, le risque est donc de libérer ces radionucléides dans les fumées et entraîner une contamination de l'air. D'après les scientifiques, le risque concerne principalement le césium 137, « le principal radionucléide dispersé en Europe lors de l'accident de Tchernobyl et encore mesurable aujourd'hui ». A leurs yeux, ces incendies posent donc deux questions principales :
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Si les autorités russes « ont pour le moment démenti tout risque pour les installations », l'IRSN affirme « porter une attention toute particulière au suivi des particules qui pourraient atteindre notre territoire ». Elle annonce d'ailleurs que les résultats de l'analyse des éventuelles retombées sur le sol seront publiés sur son site Internet.