Autres articles
-
Avec un gâteau de 121 mètres, la France récupère le record du plus grand fraisier du monde
-
Une ONG américaine recommande d'interdire les compagnons IA aux mineurs
-
Un teckel retrouvé après une fugue de 529 jours en Australie
-
Des pistes intéressantes contre la résistance aux antibiotiques
-
Plus de deux milliards de personnes risquent de basculer dans la pauvreté

Des chercheurs de l'Université Rovira i Virgili et de l'Institut catalan de paléoécologie humaine (Espagne) ont analysé d’une nouvelle manière de nombreux outils de pierre provenant du site de Moli del Sel situé à Tarragone en Catalogne et datant de -13 000 ans. Plus précisément, ils ont cherché à identifier ceux qui avaient servi à deux usages différents, au cours de deux périodes distinctes. Autrement dit, des outils issus du recyclage d’artéfacts antérieurs.
Cette étude qui a nécessité un examen minutieux a alors montré que les outils utilisés pour la chasse, comme les pointes de projectiles, n'ont presque jamais été fabriqués à partir d’objets recyclés, tandis que les outils pluri-usages le sont plus souvent. "Ceci indique que, pour une grande partie, ces outils n'ont pas été conçus dès le départ comme ‘doubles’, mais qu’un seul outil a été réalisé en premier et qu’un second a été ‘ajouté’ plus tard, lorsque le recyclage a été fait", a déclaré le Dr Manuel Vaquero, de l'Université Rovira i Virgili.
Pour des raisons techniques, les scientifiques ont surtout étudié des outils passés au feu, plus aisés à analyser. La réutilisation de ces ressources lithiques (en pierre) signifie que, dans une certaine mesure, les artisans n'ont pas eu à se déplacer loin du camp pour trouver les matières premières pour fabriquer leurs objets : "Ils pouvaient tout simplement prendre un artefact abandonné par les groupes ayant habité le site [avant eux]", a indiqué le chercheur cité par Science Daily.
Or, cette découverte est importante en termes de profil technologique de ces hommes du Paléolithique, de compréhension de leur économie, mais aussi en termes de méthodologie de la recherche en préhistoire. En effet, lors de l'analyse d'un site archéologique, il s’agit aussi de tenir compte d’un éventuel déplacement d’artéfacts et de leur environnement sédimentaire, et de leur transformation.
Cette étude qui a nécessité un examen minutieux a alors montré que les outils utilisés pour la chasse, comme les pointes de projectiles, n'ont presque jamais été fabriqués à partir d’objets recyclés, tandis que les outils pluri-usages le sont plus souvent. "Ceci indique que, pour une grande partie, ces outils n'ont pas été conçus dès le départ comme ‘doubles’, mais qu’un seul outil a été réalisé en premier et qu’un second a été ‘ajouté’ plus tard, lorsque le recyclage a été fait", a déclaré le Dr Manuel Vaquero, de l'Université Rovira i Virgili.
Pour des raisons techniques, les scientifiques ont surtout étudié des outils passés au feu, plus aisés à analyser. La réutilisation de ces ressources lithiques (en pierre) signifie que, dans une certaine mesure, les artisans n'ont pas eu à se déplacer loin du camp pour trouver les matières premières pour fabriquer leurs objets : "Ils pouvaient tout simplement prendre un artefact abandonné par les groupes ayant habité le site [avant eux]", a indiqué le chercheur cité par Science Daily.
Or, cette découverte est importante en termes de profil technologique de ces hommes du Paléolithique, de compréhension de leur économie, mais aussi en termes de méthodologie de la recherche en préhistoire. En effet, lors de l'analyse d'un site archéologique, il s’agit aussi de tenir compte d’un éventuel déplacement d’artéfacts et de leur environnement sédimentaire, et de leur transformation.