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Une étude publiée dans la revue Plos One accrédite l'hypothèse selon laquelle les hommes de petite taille vivent plus longtemps que les autres. L'étude se base sur une cohorte de 8.000 Américains résidants d'Hawaii, d'ascendance japonaise, suivis pendant 40 ans dans le cadre d'un programme de recherche de santé, le Kuakini Honolulu Heart Program, détaille NBC News.
Une corrélation positive a été trouvée entre la taille et toutes les causes de mortalité, notamment toutes les morts provoquées par un cancer non relié au tabac. Cette corrélation a été observée sur tout le spectre des tailles étudiées, de sorte que plus les hommes étaient grands, plus leur espérance de vie était réduite.
Les chercheurs attribuent cette inégalité de longévité à la présence d'un gène spécifique associé à des taux plus faibles d'insuline dans le sang et qu'on trouve chez les individus moins sujets à des cancers. Un gène qui joue un role dans la longévité dans le règne animal (souris, mouches) mais qui a été pour la première fois associé à l'espérance de vie chez l'homme.
En 2013, Arte diffusait un documentaire, «Secrets de longévité», sur l'étude menée pendant 22 ans par le docteur Jaime Guevara sur une population de petite taille, 1 mètre 20 en moyenne, d'une vallée du Sud de l'Equateur, épargnée par le cancer et le diabète. Comme CNN l'expliquait en 2011, il n'y a eu qu'un cas de cancer en 22 ans sur les 99 Equatoriens suivis. S'ils ne mouraient pas d'accident ou de maladie liée à l'alcoolisme, ces hommes et ces femmes vivaient plus longtemps que le reste de la population et même plus que les membres de leur famille de taille moyenne.