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Des chercheurs de l’université Macquarie en Australie se sont sérieusement penchés sur le sujet, passant en revue pas moins de 12 études de cohorte menées en Europe, aux Etats-Unis, au Japon, au Canada, et en Australie pour étudier une potentielle association entre consommation de fruits et légumes et symptômes dépressifs chez des personnes âgées de 15 à 45 ans. “La dépression est un réel problème en Australie. Un jeune Australien sur quatre a des problèmes de santé mentale - une proportion très élevée - donc tout type d’intervention pour les atténuer est vraiment important”, explique Seema Mihrshahi, épidémiologiste nutritionnelle et coauteure de l’étude. Partant de ce constat, et du fait que très peu de jeunes suivaient les recommandations en matière de consommation de fruits et légumes, les chercheurs ont souhaité déterminer si ces aliments étaient aussi bénéfiques pour la santé mentale que pour la santé physique. Dans leur rapport, publié dans The International Journal of Environmental Research and Public Health, les scientifiques révèlent qu’une consommation suffisante de fruits- comprendre qui suit les recommandations sanitaires - est associée à une diminution du risque de dépression. Constat qui ne s’applique pas forcément aux légumes; leur influence étant bien moindre sur les symptômes dépressifs. “Nous nous y attendions en quelque sorte car les fruits ont une teneur très élevée en antioxydants et les légumes que les gens mangent sont généralement des pommes de terre et autres plutôt que, disons, des légumes-feuilles”, poursuit la chercheuse. L’étude a également soulevé un problème de taille : une très faible consommation de fruits et légumes chez les plus jeunes, et notamment chez les personnes âgées de 15 à 18 ans quisont pourtant particulièrement vulnérables aux problèmes de santé mentale. Les chercheurs espèrent désormais que ces résultats plaideront en faveur d’une consommation accrue de fruits au sein de cette population