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Véritable enjeu de santé publique, la santé mentale est davantage au cœur des préoccupations depuis le début de la pandémie mondiale. Anxiété,symptômes dépressifs,stress: les populations des quatre coins du monde sont touchées de plein fouet par ces troubles directement liés au virus, aux confinements successifs, voire à une période - et un avenir - incertains. Et si les fruits étaient la solution à tous ces maux ? C’est ce que révèle une nouvelle étude menée par des chercheurs australiens. Explications. “Mangez des pommes !”. L’ancien président de la République française Jacques Chirac ne s’était pas trompé : les fruits- et les légumes-sont bénéfiques pour la santé physique, des études n’ont cessé de le démontrer ces dernières décennies, mais pas uniquement.Ils permettraient également de se protéger des symptômes dépressifs. Un constat surprenant, mais qui pourrait se révéler efficace à une époque où hommes et femmes, et particulièrement les plus jeunes, sont particulièrement exposés à des troubles psychologiques.
Des chercheurs de l’université Macquarie en Australie se sont sérieusement penchés sur le sujet, passant en revue pas moins de 12 études de cohorte menées en Europe, aux Etats-Unis, au Japon, au Canada, et en Australie pour étudier une potentielle association entre consommation de fruits et légumes et symptômes dépressifs chez des personnes âgées de 15 à 45 ans. “La dépression est un réel problème en Australie. Un jeune Australien sur quatre a des problèmes de santé mentale - une proportion très élevée - donc tout type d’intervention pour les atténuer est vraiment important”, explique Seema Mihrshahi, épidémiologiste nutritionnelle et coauteure de l’étude. Partant de ce constat, et du fait que très peu de jeunes suivaient les recommandations en matière de consommation de fruits et légumes, les chercheurs ont souhaité déterminer si ces aliments étaient aussi bénéfiques pour la santé mentale que pour la santé physique. Dans leur rapport, publié dans The International Journal of Environmental Research and Public Health, les scientifiques révèlent qu’une consommation suffisante de fruits- comprendre qui suit les recommandations sanitaires - est associée à une diminution du risque de dépression. Constat qui ne s’applique pas forcément aux légumes; leur influence étant bien moindre sur les symptômes dépressifs. “Nous nous y attendions en quelque sorte car les fruits ont une teneur très élevée en antioxydants et les légumes que les gens mangent sont généralement des pommes de terre et autres plutôt que, disons, des légumes-feuilles”, poursuit la chercheuse. L’étude a également soulevé un problème de taille : une très faible consommation de fruits et légumes chez les plus jeunes, et notamment chez les personnes âgées de 15 à 18 ans quisont pourtant particulièrement vulnérables aux problèmes de santé mentale. Les chercheurs espèrent désormais que ces résultats plaideront en faveur d’une consommation accrue de fruits au sein de cette population
Des chercheurs de l’université Macquarie en Australie se sont sérieusement penchés sur le sujet, passant en revue pas moins de 12 études de cohorte menées en Europe, aux Etats-Unis, au Japon, au Canada, et en Australie pour étudier une potentielle association entre consommation de fruits et légumes et symptômes dépressifs chez des personnes âgées de 15 à 45 ans. “La dépression est un réel problème en Australie. Un jeune Australien sur quatre a des problèmes de santé mentale - une proportion très élevée - donc tout type d’intervention pour les atténuer est vraiment important”, explique Seema Mihrshahi, épidémiologiste nutritionnelle et coauteure de l’étude. Partant de ce constat, et du fait que très peu de jeunes suivaient les recommandations en matière de consommation de fruits et légumes, les chercheurs ont souhaité déterminer si ces aliments étaient aussi bénéfiques pour la santé mentale que pour la santé physique. Dans leur rapport, publié dans The International Journal of Environmental Research and Public Health, les scientifiques révèlent qu’une consommation suffisante de fruits- comprendre qui suit les recommandations sanitaires - est associée à une diminution du risque de dépression. Constat qui ne s’applique pas forcément aux légumes; leur influence étant bien moindre sur les symptômes dépressifs. “Nous nous y attendions en quelque sorte car les fruits ont une teneur très élevée en antioxydants et les légumes que les gens mangent sont généralement des pommes de terre et autres plutôt que, disons, des légumes-feuilles”, poursuit la chercheuse. L’étude a également soulevé un problème de taille : une très faible consommation de fruits et légumes chez les plus jeunes, et notamment chez les personnes âgées de 15 à 18 ans quisont pourtant particulièrement vulnérables aux problèmes de santé mentale. Les chercheurs espèrent désormais que ces résultats plaideront en faveur d’une consommation accrue de fruits au sein de cette population