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Une substance contenue dans les feuilles de myrtille aurait un effet puissant sur la progression du virus de l’hépatite C, selon une étude du Dr Kataoka de l’université de Miyazaki.
La population de Miyazaki, dans le sud du Japon, recèle un nombre élevé de cas d’hépatite C. Les chercheurs se sont donc intéressés à de meilleures options de traitement. Parce que le virus de l’hépatite C est localisé dans le foie et peut y rester parfois plus de 20 ans avant de se développer, ils ont exploré la piste d’un complément alimentaire capable de faire ralentir ou d'arrêter l’infection.
Les scientifiques ont donc passé au crible près de 300 produits agricoles et ont découvert le potentiel des feuilles d’une variété de myrtille du sud-est des États-Unis, la Vaccinium virgatum ou "myrtille œil-de-lapin". Ces feuilles contiennent de la proanthocyanidine, un polyphénol antioxydant qu’on retrouve aussi dans le raisin et le vin.
Si la proanthocyanidine peut parfois se révéler dangereuse, l’équipe du Dr Kataoka a constaté que sa concentration efficace contre le virus de l'hépatite C était 100 fois inférieure au seuil toxique. Ce dosage pourrait alors être pris sous forme de complément alimentaire.
L’hépatite C affecte 200 millions de personnes dans le monde. Il n’existe pas de vaccin pour la prévenir, les traitements existants sont lourds et leurs effets secondaires nombreux. L’hépatite C peut mener à une cirrhose ou un cancer du foie.
La population de Miyazaki, dans le sud du Japon, recèle un nombre élevé de cas d’hépatite C. Les chercheurs se sont donc intéressés à de meilleures options de traitement. Parce que le virus de l’hépatite C est localisé dans le foie et peut y rester parfois plus de 20 ans avant de se développer, ils ont exploré la piste d’un complément alimentaire capable de faire ralentir ou d'arrêter l’infection.
Les scientifiques ont donc passé au crible près de 300 produits agricoles et ont découvert le potentiel des feuilles d’une variété de myrtille du sud-est des États-Unis, la Vaccinium virgatum ou "myrtille œil-de-lapin". Ces feuilles contiennent de la proanthocyanidine, un polyphénol antioxydant qu’on retrouve aussi dans le raisin et le vin.
Si la proanthocyanidine peut parfois se révéler dangereuse, l’équipe du Dr Kataoka a constaté que sa concentration efficace contre le virus de l'hépatite C était 100 fois inférieure au seuil toxique. Ce dosage pourrait alors être pris sous forme de complément alimentaire.
L’hépatite C affecte 200 millions de personnes dans le monde. Il n’existe pas de vaccin pour la prévenir, les traitements existants sont lourds et leurs effets secondaires nombreux. L’hépatite C peut mener à une cirrhose ou un cancer du foie.