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Les mauvaises langues diront que cette étude a été réalisée pour dissuader les femmes de lire la presse. D'après une étude canadienne publiée mercredi, dans la revue scientifique PLOS One, les femmes produisent davantage d'hormones de stress lorsqu'elles lisent des mauvaises nouvelles dans les magazines. Ce qui n'est pas le cas des hommes.
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs, qui souhaitaient étudier l'impact des informations médiatiques sur le cerveau, ont formé quatre groupes : un premier groupe de femmes et un premier d'hommes ont lu des informations négatives, tandis qu'un deuxième groupe de femmes et un second d'hommes ont lu des informations neutres.
Les chercheurs ont mesuré l'impact de cette "lecture négative" en prélevant des échantillons de salive auprès des participants afin de mesurer le taux de cortisol, l'hormone du stress. Un premier prélèvement était effectué après la lecture d'une nouvelle négative. Puis, les participants devaient réaliser un exercice de calcul et de mémoire dans des conditions stressantes. Un deuxième prélèvement de salive était fait juste après les exercices.
Résultat: le taux de cortisol était nettement plus élevé chez les femmes après l'exercice stressant. Aucun changement chez celles qui avaient lu des actualités neutres, ni chez les hommes.
"Même si la lecture seule des articles n'augmentait pas dans l'immédiat leur niveau de cortisol, la plus grande vulnérabilité des femmes se manifestait physiologiquement après coup, lors de ces activités stressantes", explique Marie-France Marin, co-auteure de l'étude. Autre découverte importante: les femmes se montraient plus capables de décrire en détail ce qu'elles avaient lu, témoignant d'une vigilance supérieure à celle des hommes.
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs, qui souhaitaient étudier l'impact des informations médiatiques sur le cerveau, ont formé quatre groupes : un premier groupe de femmes et un premier d'hommes ont lu des informations négatives, tandis qu'un deuxième groupe de femmes et un second d'hommes ont lu des informations neutres.
Les chercheurs ont mesuré l'impact de cette "lecture négative" en prélevant des échantillons de salive auprès des participants afin de mesurer le taux de cortisol, l'hormone du stress. Un premier prélèvement était effectué après la lecture d'une nouvelle négative. Puis, les participants devaient réaliser un exercice de calcul et de mémoire dans des conditions stressantes. Un deuxième prélèvement de salive était fait juste après les exercices.
Résultat: le taux de cortisol était nettement plus élevé chez les femmes après l'exercice stressant. Aucun changement chez celles qui avaient lu des actualités neutres, ni chez les hommes.
"Même si la lecture seule des articles n'augmentait pas dans l'immédiat leur niveau de cortisol, la plus grande vulnérabilité des femmes se manifestait physiologiquement après coup, lors de ces activités stressantes", explique Marie-France Marin, co-auteure de l'étude. Autre découverte importante: les femmes se montraient plus capables de décrire en détail ce qu'elles avaient lu, témoignant d'une vigilance supérieure à celle des hommes.