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Il ne fait pas bon souffrir de dépression lorsque l’on est une femme âgée de plus de 40 ans. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude australienne menée par le Dr Jackson, une épidémiologiste de l’Université du Queensland. En effet, selon cette étude menée pendant 12 ans auprès de femmes âgées de 47 à 52 ans, il semble que ce soit une tranche d’âge où les femmes sont plus vulnérables et plus sensibles aux risques de maladies cardio-vasculaires lorsqu’elles souffrent d’anxiété ou de dépression.
«Nous avons suivi plus de 10.500 femmes entre 1998 et 2010. Nous en avons conclu que les femmes qui souffrent de dépression entre 40 et 50 ans ont 2,4 fois plus de risques de faire un infarctus» explique le Dr Jackson. Des chiffres qu’elle compare à ceux d’une récente étude américaine portant sur un groupe de femmes âgées de plus de 60 ans, et qui avaient, elles, 3 fois plus de risques d’infarctus lorsqu’elles étaient sous antidépresseurs. «La découverte de ce risque cardio-vasculaire chez des femmes ayant entre 10 et 15 ans de moins que celles de l’étude américaine nous a surpris, ajoute le médecin australien. C’est plus jeune que nous ne l’imaginions ».
Cette étude nous rappelle que, contrairement à une idée reçue, le cancer du sein n’est pas la première cause de mortalité chez les femmes. Et que c’est bel et bien l’infarctus, que l’on pensait réservé aux hommes, qui provoque plus d’un décès prématuré sur deux chez les femmes. Jusqu’à présent, on pensait la femme suffisamment protégée par ses hormones féminines (les œstrogènes). Mais une modification du comportement féminin est venue bousculer la donne : les femmes fument de plus en plus, et souvent en association avec une pilule contraceptive. Et voilà que l’on apprend que les antidépresseurs multiplient, eux aussi, le risque de développer une maladie cardio-vasculaire…
«Nous avons suivi plus de 10.500 femmes entre 1998 et 2010. Nous en avons conclu que les femmes qui souffrent de dépression entre 40 et 50 ans ont 2,4 fois plus de risques de faire un infarctus» explique le Dr Jackson. Des chiffres qu’elle compare à ceux d’une récente étude américaine portant sur un groupe de femmes âgées de plus de 60 ans, et qui avaient, elles, 3 fois plus de risques d’infarctus lorsqu’elles étaient sous antidépresseurs. «La découverte de ce risque cardio-vasculaire chez des femmes ayant entre 10 et 15 ans de moins que celles de l’étude américaine nous a surpris, ajoute le médecin australien. C’est plus jeune que nous ne l’imaginions ».
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