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Les femmes souffrant de troubles cognitifs légers sombrent deux fois plus vite dans la démence que les hommes avec des problèmes similaires, révèle une recherche qui pourrait aider à comprendre les mécanismes rendant les femmes plus vulnérables à la maladie d'Alzheimer.
A partir de 71 ans, 16% des femmes aux Etats-Unis en sont atteintes contre 11% des hommes, selon l'American Alzheimer Association.
Les deux-tiers des Américains souffrant de cette maladie sont des femmes, qui à partir de la soixantaine ont deux fois plus de risques de développer Alzheimer qu'un cancer du sein.
Les travaux révélés récemment pourraient aider à expliquer cette plus grande vulnérabilité féminine à Alzheimer, une dégénérescence cérébrale irréversible liée à l'âge, estiment les chercheurs. Ils ont présenté leur étude à la Conférence de l'Association internationale d'Alzheimer (AAIC) réunie cette semaine à Washington. La recherche a porté sur 398 participants, 141 femmes et 257 hommes pour la plupart septuagénaires, qui souffraient tous de troubles cognitifs légers comme des pertes de mémoire.
Durant une période de suivi de huit ans, les femmes ont vu leur état cognitif se détériorer deux fois plus rapidement que les hommes, selon des tests standard de mesure de la mémoire et d'autres capacités mentales, a précisé le Dr Murali Doraiswamy, professeur de psychiatrie à l'Université Duke en Caroline du Nord, principal auteur de l'étude.
"Ces résultats suggèrent qu'il pourrait exister des facteurs de risque génétique ou environnemental spécifiques au sexe pouvant agir sur le rythme de dégradation des capacités cognitives", explique Katherine Amy Lin, une chercheuse à l'Université Duke et un des coauteurs de l'étude. "Déterminer ces facteurs devrait être une priorité des futures recherches", a-t-elle jugé.
Comprendre les mécanismes responsables des différences entre les deux sexes dans la vulnérabilité à Alzheimer pourrait conduire à la découverte de traitements expérimentaux, estiment les chercheurs.
Selon eux, ces différences pourraient résulter de traits biologiques particuliers dans le cerveau.
"Nous n'avons pas encore suffisamment fait de recherches pour déterminer ces variations entre les deux sexes" qui pourraient expliquer la plus grande vulnérabilité des femmes à Alzheimer, a par ailleurs souligné Kristine Yaffe, de l'Université de Californie à San Francisco.
On sait que les femmes sont plus sujettes à la dépression et supportent moins le stress, qui sont des facteurs de risque de cette maladie, a-t-elle précisé.
Selon cette chercheuse, les différences entre les sexes pourraient découler "d'une interaction complexe entre des facteurs génétiques et hormonaux et la manière dont le cerveau se développe", rapporte l’AFP.
Une autre étude présentée à l'AAIC, menée avec 527 participants, montre que les femmes vieillissantes sont également plus nombreuses que les hommes d'un même âge à subir un déclin cérébral à la suite d'une anesthésie générale.
Les hommes âgés ayant été sous anesthésie générale connaissent tous une diminution de leurs capacités cognitives et du volume de leur cerveau plus rapide que ceux n'ayant jamais subi cette intervention.
Les femmes d'âges comparables sont non seulement plus nombreuses à en souffrir que les hommes, mais les effets néfastes de l'anesthésie sur leur cerveau sont en outre plus prononcés et accélérés.
A partir de 71 ans, 16% des femmes aux Etats-Unis en sont atteintes contre 11% des hommes, selon l'American Alzheimer Association.
Les deux-tiers des Américains souffrant de cette maladie sont des femmes, qui à partir de la soixantaine ont deux fois plus de risques de développer Alzheimer qu'un cancer du sein.
Les travaux révélés récemment pourraient aider à expliquer cette plus grande vulnérabilité féminine à Alzheimer, une dégénérescence cérébrale irréversible liée à l'âge, estiment les chercheurs. Ils ont présenté leur étude à la Conférence de l'Association internationale d'Alzheimer (AAIC) réunie cette semaine à Washington. La recherche a porté sur 398 participants, 141 femmes et 257 hommes pour la plupart septuagénaires, qui souffraient tous de troubles cognitifs légers comme des pertes de mémoire.
Durant une période de suivi de huit ans, les femmes ont vu leur état cognitif se détériorer deux fois plus rapidement que les hommes, selon des tests standard de mesure de la mémoire et d'autres capacités mentales, a précisé le Dr Murali Doraiswamy, professeur de psychiatrie à l'Université Duke en Caroline du Nord, principal auteur de l'étude.
"Ces résultats suggèrent qu'il pourrait exister des facteurs de risque génétique ou environnemental spécifiques au sexe pouvant agir sur le rythme de dégradation des capacités cognitives", explique Katherine Amy Lin, une chercheuse à l'Université Duke et un des coauteurs de l'étude. "Déterminer ces facteurs devrait être une priorité des futures recherches", a-t-elle jugé.
Comprendre les mécanismes responsables des différences entre les deux sexes dans la vulnérabilité à Alzheimer pourrait conduire à la découverte de traitements expérimentaux, estiment les chercheurs.
Selon eux, ces différences pourraient résulter de traits biologiques particuliers dans le cerveau.
"Nous n'avons pas encore suffisamment fait de recherches pour déterminer ces variations entre les deux sexes" qui pourraient expliquer la plus grande vulnérabilité des femmes à Alzheimer, a par ailleurs souligné Kristine Yaffe, de l'Université de Californie à San Francisco.
On sait que les femmes sont plus sujettes à la dépression et supportent moins le stress, qui sont des facteurs de risque de cette maladie, a-t-elle précisé.
Selon cette chercheuse, les différences entre les sexes pourraient découler "d'une interaction complexe entre des facteurs génétiques et hormonaux et la manière dont le cerveau se développe", rapporte l’AFP.
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