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Le 19 avril dernier, le gouvernement chinois a levé son interdiction d'entrer dans le pays pour les personnes porteuses du VIH. Cette décision intervient à l'approche de l'ouverture de l'exposition universelle de Shanghai, où 4 millions de visiteurs étrangers sont attendus.
Le président chinois Hu Jintao a annoncé mardi cette suspension. Les malades du sida et les porteurs du virus, mais également les personnes touchées par la lèpre, peuvent désormais entrer en Chine après plus de vingt ans d'interdiction de séjour. Cette décision avait été prise en 1987 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en raison d'une "connaissance limitée" de la maladie sexuellement transmissible. En Chine, les personnes atteintes de "maladies psychiatriques, lèpre, sida, maladies sexuellement transmissibles, tuberculose pulmonaire active ou autres maladies infectieuses" ne pouvaient pas entrer dans le pays. L'interdiction reste cependant de rigueur pour les voyageurs "ayant de graves maladies psychiatriques, une tuberculose pulmonaire infectieuse ou d'autres maladies infectieuses représentant une menace majeure pour la santé publique". D'autres pays comme la Russie, l'Andorre et la Hongrie n'ont toujours pas supprimé cette restriction. Le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, les a invités à suivre l'exemple de la Chine. "Les politiques et pratiques punitives entravent la riposte mondiale au sida. J'invite instamment tous les pays qui appliquent des restrictions similaires à les abroger de toute urgence", a-t-il déclaré. Selon le ministre chinois de la Santé Chen Zhu, 740.000 personnes seraient porteuses du VIH ou malades du sida en Chine.
Le président chinois Hu Jintao a annoncé mardi cette suspension. Les malades du sida et les porteurs du virus, mais également les personnes touchées par la lèpre, peuvent désormais entrer en Chine après plus de vingt ans d'interdiction de séjour. Cette décision avait été prise en 1987 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en raison d'une "connaissance limitée" de la maladie sexuellement transmissible. En Chine, les personnes atteintes de "maladies psychiatriques, lèpre, sida, maladies sexuellement transmissibles, tuberculose pulmonaire active ou autres maladies infectieuses" ne pouvaient pas entrer dans le pays. L'interdiction reste cependant de rigueur pour les voyageurs "ayant de graves maladies psychiatriques, une tuberculose pulmonaire infectieuse ou d'autres maladies infectieuses représentant une menace majeure pour la santé publique". D'autres pays comme la Russie, l'Andorre et la Hongrie n'ont toujours pas supprimé cette restriction. Le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, les a invités à suivre l'exemple de la Chine. "Les politiques et pratiques punitives entravent la riposte mondiale au sida. J'invite instamment tous les pays qui appliquent des restrictions similaires à les abroger de toute urgence", a-t-il déclaré. Selon le ministre chinois de la Santé Chen Zhu, 740.000 personnes seraient porteuses du VIH ou malades du sida en Chine.