Autres articles
-
Avec un gâteau de 121 mètres, la France récupère le record du plus grand fraisier du monde
-
Une ONG américaine recommande d'interdire les compagnons IA aux mineurs
-
Un teckel retrouvé après une fugue de 529 jours en Australie
-
Des pistes intéressantes contre la résistance aux antibiotiques
-
Plus de deux milliards de personnes risquent de basculer dans la pauvreté
La revue Development and Psychopathology publie un article mettant en évidence le rôle que joue l'amitié pour la plupart des enfants. Ceux qui se sentent privés d'amis sont plus facilement victimes d'exclusion sociale et peuvent, par la suite, tomber en dépression.
L'étude qui a été menée par plusieurs universités américaines a mis en évidence le rôle primordial de l'amitié chez les enfants. Les effets néfastes du repli sur lui-même de l'enfant dureraient dans le temps et la tristesse et l'état dépressifs augmenteraient avec le temps.
La recherche a duré trois ans et concernait 130 filles et 101 garçons d'école primaire. Après que leur timidité et leur préférence pour la solitude ont été évaluées, les chercheurs ont pu constater que les enfants exclus étaient ceux "dépourvus d'aptitudes sociales, jugés trop agressifs ou immatures". En revanche "l'amitié neutralise les effets négatifs persistants du repli sur soi (...) et empêche l'enfant vulnérable d'intérioriser des sentiments tels que l'abattement et l'anxiété."
L'étude montre aussi que les conséquences de ce repli augmentent à l'adolescence, entraînant un véritable sentiment dépressif chez l'enfant. Compter un seul ami suffit parfois. "Le fait d'avoir un camarade crée souvent une sorte de rempart autour de l'enfant renfermé ou timide. Notre étude confirme l'importance d'appartenir à un cercle d'amis, ces derniers servant de bouclier contre les expériences sociales négatives", rajoute l'auteur.
L'étude qui a été menée par plusieurs universités américaines a mis en évidence le rôle primordial de l'amitié chez les enfants. Les effets néfastes du repli sur lui-même de l'enfant dureraient dans le temps et la tristesse et l'état dépressifs augmenteraient avec le temps.
La recherche a duré trois ans et concernait 130 filles et 101 garçons d'école primaire. Après que leur timidité et leur préférence pour la solitude ont été évaluées, les chercheurs ont pu constater que les enfants exclus étaient ceux "dépourvus d'aptitudes sociales, jugés trop agressifs ou immatures". En revanche "l'amitié neutralise les effets négatifs persistants du repli sur soi (...) et empêche l'enfant vulnérable d'intérioriser des sentiments tels que l'abattement et l'anxiété."
L'étude montre aussi que les conséquences de ce repli augmentent à l'adolescence, entraînant un véritable sentiment dépressif chez l'enfant. Compter un seul ami suffit parfois. "Le fait d'avoir un camarade crée souvent une sorte de rempart autour de l'enfant renfermé ou timide. Notre étude confirme l'importance d'appartenir à un cercle d'amis, ces derniers servant de bouclier contre les expériences sociales négatives", rajoute l'auteur.