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Parmi les sifflements aigus et les cliquetis émis par les dauphins, il y a un riff spécifique à chaque individu, répété à longueur de journée. Cet «appel signé» intrigue et divise les chercheurs depuis sa découverte il y a cinquante ans: servirait-il à identifier chaque animal, à la manière du prénom chez les humains?
Rapportée par Wired, une étude de Stephanie King et Vincent Janik, de l’Université de Saint Andrews en Ecosse, apporte de nouveaux éléments. Entre 1984 et 2009, les scientifiques ont capturé puis relâché des grands dauphins (Tursiops truncatus, l’espèce qui jouait dans Flipper) dans la baie de Saratosta en Floride. Les animaux étaient séparés, dans deux filets différents, pendant une centaine de minutes. Ils s’entendaient mais ne pouvaient pas se voir. L’analyse des appels émis par les dauphins montre qu’ils utilisent non seulement leur signature mais sont aussi susceptibles de copier aussi celle de leur compagnon, surtout s’il s’agit d’un petit et de sa mère ou de deux mâles alliés.
Citée dans Science Now, le blog d’actualités du journal Science, Stephanie King pense que: «Cela montre qu’ils veulent rejoindre un individu en particulier». Elle compare ainsi le mammifère avec l’homme: «C’est ce que nous faisons si nous sommes séparés de nos amis à une foire ou au centre commercial. On n’appelle pas son propre nom; on appelle le nom de notre ami. C’est comme ça qu’on se retrouve».
Stephanie King et son équipe ont également constaté que les copies se démarquaient toujours des originaux par des différences perceptibles pour les dauphins.
Cité sur Science Now, Richard Connor, biologiste spécialisé des cétacées à l’Université du Massachussets, Dartmouth s’interroge sur la possibilité d’accompagner le nom de commentaires. Il se demande si les dauphins pourraient «ajouter des sons qui signifient ‘à l’aide’, ou indiquent qu’ils aiment ou non quelqu’un.» Le chercheur, spécialisé dans les alliances formées entre dauphins mâles dans la compétition pour les femelles, va jusqu’à imaginer sombres manigances et commérages: «Si on peut dire le nom de quelqu’un, on peut parler derrière son dos.»
Rapportée par Wired, une étude de Stephanie King et Vincent Janik, de l’Université de Saint Andrews en Ecosse, apporte de nouveaux éléments. Entre 1984 et 2009, les scientifiques ont capturé puis relâché des grands dauphins (Tursiops truncatus, l’espèce qui jouait dans Flipper) dans la baie de Saratosta en Floride. Les animaux étaient séparés, dans deux filets différents, pendant une centaine de minutes. Ils s’entendaient mais ne pouvaient pas se voir. L’analyse des appels émis par les dauphins montre qu’ils utilisent non seulement leur signature mais sont aussi susceptibles de copier aussi celle de leur compagnon, surtout s’il s’agit d’un petit et de sa mère ou de deux mâles alliés.
Citée dans Science Now, le blog d’actualités du journal Science, Stephanie King pense que: «Cela montre qu’ils veulent rejoindre un individu en particulier». Elle compare ainsi le mammifère avec l’homme: «C’est ce que nous faisons si nous sommes séparés de nos amis à une foire ou au centre commercial. On n’appelle pas son propre nom; on appelle le nom de notre ami. C’est comme ça qu’on se retrouve».
Stephanie King et son équipe ont également constaté que les copies se démarquaient toujours des originaux par des différences perceptibles pour les dauphins.
Cité sur Science Now, Richard Connor, biologiste spécialisé des cétacées à l’Université du Massachussets, Dartmouth s’interroge sur la possibilité d’accompagner le nom de commentaires. Il se demande si les dauphins pourraient «ajouter des sons qui signifient ‘à l’aide’, ou indiquent qu’ils aiment ou non quelqu’un.» Le chercheur, spécialisé dans les alliances formées entre dauphins mâles dans la compétition pour les femelles, va jusqu’à imaginer sombres manigances et commérages: «Si on peut dire le nom de quelqu’un, on peut parler derrière son dos.»