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Les chimpanzés vivant à l'état sauvage sont capables d'évaluer un danger et d'avertir leurs congénères, surtout ceux qui semblent en être inconscients, révèle une étude publiée mercredi dans la revue américaine Science Advances.
Pour la première fois, une expérience montre que des animaux prennent en compte, quand ils communiquent, le point de vue des autres, une capacité qu'on pensait être unique aux humains, soulignent les chercheurs.
Selon eux, cela suggère que les chimpanzés communiquent et coopèrent de manière plus complexe qu'on croyait possible jusqu'alors. Pour tester cette théorie, Catherine Crockford, une chercheuse à l'Institut Max Planck d'anthropologie en Allemagne, et ses collègues ont conçu un ensemble d'expériences dans la forêt de Budongo en Ouganda. Ils ont notamment placé un faux serpent venimeux sur un chemin et observé comment les chimpanzés réagissaient, enregistrant dans un premier temps comment les primates indiquaient aux autres chimpanzés là où se trouvait le reptile. Outre des cris, un tiers pointaient du regard alternativement le lieu où se trouvait le reptile et leurs congénères. Dans une seconde expérience, les chercheurs ont testé deux scénarios utilisant des appels pré-enregistrés de chimpanzés lancés à d'autres membres de leur groupe.
Dans le premier cas, ils ont dissimulé un haut parleur pour diffuser un cri indiquant qu'un chimpanzé à proximité était conscient de la présence d'un serpent et un autre enregistrement signalant qu'un autre de ces primates ne se rendait pas compte du danger.
Quand les chimpanzés de l'expérience ont détecté le serpent, ceux qui avaient entendu les cris enregistrés suggérant qu'un de leurs congénères n'avait pas vu le reptile se sont mis à lancer plus d'avertissements, par des cris et des mouvements du corps, jusqu'à ce qu'il soit hors de danger.
Ainsi, la vocalisation semble changer selon que les autres chimpanzés sont ou pas conscients d'un danger.
Prises ensemble, ces observations laissent penser que les systèmes de communication influencés par la perspective des autres, plutôt que par sa propre perception, seraient apparus dès les premières lignées d'hominoïdes, avant l'apparition du langage, concluent ces anthropologues.
Pour la première fois, une expérience montre que des animaux prennent en compte, quand ils communiquent, le point de vue des autres, une capacité qu'on pensait être unique aux humains, soulignent les chercheurs.
Selon eux, cela suggère que les chimpanzés communiquent et coopèrent de manière plus complexe qu'on croyait possible jusqu'alors. Pour tester cette théorie, Catherine Crockford, une chercheuse à l'Institut Max Planck d'anthropologie en Allemagne, et ses collègues ont conçu un ensemble d'expériences dans la forêt de Budongo en Ouganda. Ils ont notamment placé un faux serpent venimeux sur un chemin et observé comment les chimpanzés réagissaient, enregistrant dans un premier temps comment les primates indiquaient aux autres chimpanzés là où se trouvait le reptile. Outre des cris, un tiers pointaient du regard alternativement le lieu où se trouvait le reptile et leurs congénères. Dans une seconde expérience, les chercheurs ont testé deux scénarios utilisant des appels pré-enregistrés de chimpanzés lancés à d'autres membres de leur groupe.
Dans le premier cas, ils ont dissimulé un haut parleur pour diffuser un cri indiquant qu'un chimpanzé à proximité était conscient de la présence d'un serpent et un autre enregistrement signalant qu'un autre de ces primates ne se rendait pas compte du danger.
Quand les chimpanzés de l'expérience ont détecté le serpent, ceux qui avaient entendu les cris enregistrés suggérant qu'un de leurs congénères n'avait pas vu le reptile se sont mis à lancer plus d'avertissements, par des cris et des mouvements du corps, jusqu'à ce qu'il soit hors de danger.
Ainsi, la vocalisation semble changer selon que les autres chimpanzés sont ou pas conscients d'un danger.
Prises ensemble, ces observations laissent penser que les systèmes de communication influencés par la perspective des autres, plutôt que par sa propre perception, seraient apparus dès les premières lignées d'hominoïdes, avant l'apparition du langage, concluent ces anthropologues.









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