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Pour la première fois, une étude est menée en France sur l'influence des facteurs environnementaux dans le développement de la schizophrénie et d'autres troubles psychotiques.
On sait aujourd'hui, grâce à de précédentes études, que quelqu'un qui a grandi et qui vit en ville aurait deux fois plus de risques de déclencher une schizophrénie ou un trouble psychotique, qu'un habitant de la campagne. D'autres facteurs peuvent également y mener : l'émigration ou encore la consommation de cannabis. Comme chez certains de nos voisins européens, une étude de grande envergure a été lancée en France, explique l'AFP. Menée par la Fondation de coopération scientifique FondaMental, elle a débuté le 1er juin. Une centaine de patients, leurs proches et des sujets témoins seront suivis pendant 5 ans dans le Val-de-Marne, en zone urbaine. Pour l'étude du monde rural, c'est le Puy-de-Dôme qui a été choisi. Les cas seront recensés, questionnés, analysés et les chercheurs espèrent que leurs résultats permettront une meilleure compréhension du développement de la schizophrénie et des autres troubles psychotiques. Ainsi, le traitement et même la prévention seront peut-être facilités. Cela constitue un espoir pour de nombreux adolescents et jeunes adultes puisque 2 à 3% de cette population est atteinte par ces maladies.
On sait aujourd'hui, grâce à de précédentes études, que quelqu'un qui a grandi et qui vit en ville aurait deux fois plus de risques de déclencher une schizophrénie ou un trouble psychotique, qu'un habitant de la campagne. D'autres facteurs peuvent également y mener : l'émigration ou encore la consommation de cannabis. Comme chez certains de nos voisins européens, une étude de grande envergure a été lancée en France, explique l'AFP. Menée par la Fondation de coopération scientifique FondaMental, elle a débuté le 1er juin. Une centaine de patients, leurs proches et des sujets témoins seront suivis pendant 5 ans dans le Val-de-Marne, en zone urbaine. Pour l'étude du monde rural, c'est le Puy-de-Dôme qui a été choisi. Les cas seront recensés, questionnés, analysés et les chercheurs espèrent que leurs résultats permettront une meilleure compréhension du développement de la schizophrénie et des autres troubles psychotiques. Ainsi, le traitement et même la prévention seront peut-être facilités. Cela constitue un espoir pour de nombreux adolescents et jeunes adultes puisque 2 à 3% de cette population est atteinte par ces maladies.