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Alors que certains climatologues estiment que le réchauffement climatique pourrait atteindre sept degrés en 2100, en Loire-Atlantique, dans la pépinière forestière de Guéméné-Penfao, les scientifiques tentent d'identifier les arbres qui pourront y survivre.
Si le réchauffement atteint 7 degrés en 2100, comme l'annonce un rapport élaboré par 24 climatologues, Hervé Le Bouler, le directeur de la pépinière forestière de Guéméné-Penfao, estime que cette hausse pourrait être "absorbable par une forêt sur 5.000 ou 6.000 ans, mais pas en 90 ans".C'est pourquoi les scientifiques cherchent à déterminer quelles espèces d'arbres pourraient survivre au réchauffement climatique. "Notre connaissance du végétal est relativement stable depuis 300 ans mais, avec le changement climatique, tout tombe par terre, plus rien n'est garanti" déplore Olivier Forestier, directeur adjoint de la pépinière. Et d'ajouter : "Il est donc difficile de répondre à la question des forestiers 'On plante quoi ?'". Dans les années 1980, le site de Guéméné est devenu un Conservatoire national de la biodiversité forestière (CNBF). Des centaines de plants génétiquement différents pour chaque espèce y sont conservés en pleine terre ou sous serre. Ces arbres proviennent d'Europe et du pourtour méditerranéen, et alors que la canicule de 2003 a donné un aperçu de ce qu'il pourrait advenir de nombreuses espèces d'arbres sous l'impact du réchauffement climatique, Hervé Le Bouler mise sur les ressources cachées de la nature. "On ne sait pas de quoi les arbres sont capables", conclut-il.
Si le réchauffement atteint 7 degrés en 2100, comme l'annonce un rapport élaboré par 24 climatologues, Hervé Le Bouler, le directeur de la pépinière forestière de Guéméné-Penfao, estime que cette hausse pourrait être "absorbable par une forêt sur 5.000 ou 6.000 ans, mais pas en 90 ans".C'est pourquoi les scientifiques cherchent à déterminer quelles espèces d'arbres pourraient survivre au réchauffement climatique. "Notre connaissance du végétal est relativement stable depuis 300 ans mais, avec le changement climatique, tout tombe par terre, plus rien n'est garanti" déplore Olivier Forestier, directeur adjoint de la pépinière. Et d'ajouter : "Il est donc difficile de répondre à la question des forestiers 'On plante quoi ?'". Dans les années 1980, le site de Guéméné est devenu un Conservatoire national de la biodiversité forestière (CNBF). Des centaines de plants génétiquement différents pour chaque espèce y sont conservés en pleine terre ou sous serre. Ces arbres proviennent d'Europe et du pourtour méditerranéen, et alors que la canicule de 2003 a donné un aperçu de ce qu'il pourrait advenir de nombreuses espèces d'arbres sous l'impact du réchauffement climatique, Hervé Le Bouler mise sur les ressources cachées de la nature. "On ne sait pas de quoi les arbres sont capables", conclut-il.