Autres articles
-
Dans les villages du Bangladesh, le retour de la grande peur des serpents
-
Santé cardiovasculaire : Les bienfaits des produits végétaux dépendent de leur niveau de transformation
-
Lien entre les investissements dans les soins de santé pédiatriques et la prospérité
-
Plébiscité par les grandes maisons de luxe, le cuir "Made in Nigeria" se trace un avenir local
-
Une "planète vagabonde" engloutit gaz et poussières à un rythme effréné
Les associations de défense des animaux contestent la présence d'animaux sauvages dans les cirques. Selon elles, ces animaux enfermés ne peuvent pas exprimer la gamme de leurs comportements naturels, chose que démentent les professionnels du cirque qui voient leur activité menacée.
Alors que des animaux sont saisis à la demande des associations qui les défendent, Gilbert Edelstein, président du Syndicat national du cirque, s'insurge "de la traque menée contre eux par les associations de défense des animaux". La profession rappelle combien leur activité est contrôlée, leurs animaux étant soumis à des tests vétérinaires plusieurs fois par mois. Mais ces mesures ne suffisent pas à satisfaire les associations telles que la fondation Bardot qui déplore l'incapacité pour les animaux de cirque, d'exprimer tous leurs comportements naturels. "Les animaux sauvages, comme les tigres, n'ont rien à faire 90% de leur temps dans des cages.
Ce sont des conditions de détention inacceptables au XXIe siècle", estime Constance Cluset, de la fondation Brigitte Bardot. Et d'ajouter : "Lorsqu'on aime les animaux sauvages, on doit respecter leur comportement". Si les associations assurent ne vouloir en aucun cas menacer les activités des gens du cirque, elles demandent qu'avec l'aide des pouvoirs publics, les populations animales ne soient plus renouvelées. Constance Cluset propose ainsi que le ministère de l'Agriculture accorde des aides aux cirques qui souhaitent se reconvertir ou créer des structures d'accueil adaptées aux animaux sauvages. En captivité dans des cirques, "ces animaux développent des troubles du comportement, tel l'éléphant qui balance sa trompe ou sa tête inlassablement [...] Ils souffrent de psychoses et s'attachent à leur tortionnaire. C'est le syndrome de Stockholm" explique le vétérinaire Bruno Lassalle, lui aussi opposé à la présence d'animaux sauvages dans les cirques.
Alors que des animaux sont saisis à la demande des associations qui les défendent, Gilbert Edelstein, président du Syndicat national du cirque, s'insurge "de la traque menée contre eux par les associations de défense des animaux". La profession rappelle combien leur activité est contrôlée, leurs animaux étant soumis à des tests vétérinaires plusieurs fois par mois. Mais ces mesures ne suffisent pas à satisfaire les associations telles que la fondation Bardot qui déplore l'incapacité pour les animaux de cirque, d'exprimer tous leurs comportements naturels. "Les animaux sauvages, comme les tigres, n'ont rien à faire 90% de leur temps dans des cages.
Ce sont des conditions de détention inacceptables au XXIe siècle", estime Constance Cluset, de la fondation Brigitte Bardot. Et d'ajouter : "Lorsqu'on aime les animaux sauvages, on doit respecter leur comportement". Si les associations assurent ne vouloir en aucun cas menacer les activités des gens du cirque, elles demandent qu'avec l'aide des pouvoirs publics, les populations animales ne soient plus renouvelées. Constance Cluset propose ainsi que le ministère de l'Agriculture accorde des aides aux cirques qui souhaitent se reconvertir ou créer des structures d'accueil adaptées aux animaux sauvages. En captivité dans des cirques, "ces animaux développent des troubles du comportement, tel l'éléphant qui balance sa trompe ou sa tête inlassablement [...] Ils souffrent de psychoses et s'attachent à leur tortionnaire. C'est le syndrome de Stockholm" explique le vétérinaire Bruno Lassalle, lui aussi opposé à la présence d'animaux sauvages dans les cirques.