Le Russe Marat Safin, 29 ans, et le Français Fabrice Santoro, 36 ans, deux personnalités marquantes du tennis, ont tiré leur révérence sur la prestigieuse scène des tournois du Grand Chelem mercredi à New York, éliminés au premier tour de l'US Open. Le sanguin Safin, ancien N.1 mondial sorti en quatre sets par l'Autrichien Jurgen Melzer, et l'atypique Santoro, éliminé plus sèchement par l'Espagnol Juan Carlos Ferrero, doivent prendre leur retraite à l'issue de la saison après de longues et fructueuses carrières: 12 ans pour Safin, 19 pour Santoro. Les deux hommes sont sortis du court sans émotion apparente, de façon expresse pour Safin, qui a juste salué la foule en signe d'au revoir.
Santoro a lui pris le temps de dire quelques mots à une équipe de télévision après avoir montré ses talents de footballeur en faisant quelques jongles des deux pieds avec une balle de tennis alors qu'il attendait son adversaire au filet pour lui serrer la main. "Oui c'est le dernier, a confirmé Safin, double vainqueur en Grand Chelem (US Open 2000 et Australie 2005). Je suis impatient de débuter ma nouvelle vie alors je ne me soucie plus vraiment des défaites. J'ai accompli ce que je voulais accomplir et je veux faire autre chose maintenant." "J'ai besoin de m'éloigner du tennis pour réaliser ce qui va me manquer, a-t-il ajouté, rapporte l'AFP. Je vous dirai ça dans un an." Le grand frère de la N.1 mondiale Dinara Safina a indiqué qu'il jouerait encore cinq tournois d'ici la fin de saison.
Le Français Santoro, qui prenait part à son 69e et dernier tournoi du Grand Chelem, 20 ans après le premier en 1989 à Roland-Garros, n'a pas été en mesure de sortir un ultime tour de magie de son arsenal.
Santoro, dont c'était la 18e participation à l'US Open, n'a véritablement rien pu faire contre l'ancien vainqueur du tournoi de Roland-Garros (2003), spécialiste du jeu en fond court, qui lui a fait visiter le terrain.
Malgré quelques beaux coups dont lui seul a le secret, malgré les encouragements du public et les "allez Fabrice", Santoro a subi.
"A l'US Open, j'avais toujours plaisir à voir les gens être aussi prêts autour du terrain, a-t-il souligné. Maintenant je vais essayer de profiter de ma maison, de ma fille et de mes amis." Santoro, qui a atteint le 3e tour de l'US Open à quatre reprises (1990, 1998, 1999 et 2004), a enregistré son meilleur résultat en Grand Chelem en 2006, avec un quart de finale à l'Open d'Australie. Il laisse sa place à une jeune garde française ambitieuse, à l'image de Jo-Wilfried Tsonga, Gaël Monfils, Gilles Simon.
"Les Français se débrouillent bien à l'heure actuelle, a-t-il confié. Avec un peu de chance, on pourra gagner un Grand Chelem dans quelques années."
Parmi les têtes d'affiche, l'Américaine Venus Williams, tête de série N.3, s'est qualifiée pour le 3e tour en battant sa compatriote Bethanie Mattek-Sands en deux sets. L'aînée des Williams a joué avec un grand bandage autour du genou gauche, deux jours après avoir dû recevoir des soins lors de sa difficile victoire en trois sets au premier tour sur la Russe Vera Dushevina.
En conférence de presse, elle portait une casquette et un tee-shirt des Miami Doplhins, une franchise professionnelle de football américain au capital de laquelle elle et sa soeur viennent d'entrer.
Santoro a lui pris le temps de dire quelques mots à une équipe de télévision après avoir montré ses talents de footballeur en faisant quelques jongles des deux pieds avec une balle de tennis alors qu'il attendait son adversaire au filet pour lui serrer la main. "Oui c'est le dernier, a confirmé Safin, double vainqueur en Grand Chelem (US Open 2000 et Australie 2005). Je suis impatient de débuter ma nouvelle vie alors je ne me soucie plus vraiment des défaites. J'ai accompli ce que je voulais accomplir et je veux faire autre chose maintenant." "J'ai besoin de m'éloigner du tennis pour réaliser ce qui va me manquer, a-t-il ajouté, rapporte l'AFP. Je vous dirai ça dans un an." Le grand frère de la N.1 mondiale Dinara Safina a indiqué qu'il jouerait encore cinq tournois d'ici la fin de saison.
Le Français Santoro, qui prenait part à son 69e et dernier tournoi du Grand Chelem, 20 ans après le premier en 1989 à Roland-Garros, n'a pas été en mesure de sortir un ultime tour de magie de son arsenal.
Santoro, dont c'était la 18e participation à l'US Open, n'a véritablement rien pu faire contre l'ancien vainqueur du tournoi de Roland-Garros (2003), spécialiste du jeu en fond court, qui lui a fait visiter le terrain.
Malgré quelques beaux coups dont lui seul a le secret, malgré les encouragements du public et les "allez Fabrice", Santoro a subi.
"A l'US Open, j'avais toujours plaisir à voir les gens être aussi prêts autour du terrain, a-t-il souligné. Maintenant je vais essayer de profiter de ma maison, de ma fille et de mes amis." Santoro, qui a atteint le 3e tour de l'US Open à quatre reprises (1990, 1998, 1999 et 2004), a enregistré son meilleur résultat en Grand Chelem en 2006, avec un quart de finale à l'Open d'Australie. Il laisse sa place à une jeune garde française ambitieuse, à l'image de Jo-Wilfried Tsonga, Gaël Monfils, Gilles Simon.
"Les Français se débrouillent bien à l'heure actuelle, a-t-il confié. Avec un peu de chance, on pourra gagner un Grand Chelem dans quelques années."
Parmi les têtes d'affiche, l'Américaine Venus Williams, tête de série N.3, s'est qualifiée pour le 3e tour en battant sa compatriote Bethanie Mattek-Sands en deux sets. L'aînée des Williams a joué avec un grand bandage autour du genou gauche, deux jours après avoir dû recevoir des soins lors de sa difficile victoire en trois sets au premier tour sur la Russe Vera Dushevina.
En conférence de presse, elle portait une casquette et un tee-shirt des Miami Doplhins, une franchise professionnelle de football américain au capital de laquelle elle et sa soeur viennent d'entrer.
Soufiane El Bekkali remporte le 3000 m steeple
