Autres articles
-
Le Royaume-Uni forcé de revoir le service du thé à l'exposition universelle d'Osaka
-
Déclin des populations d'oiseaux en Amérique du Nord
-
Louer une poule, nouvelle mode contre la flambée du prix des œufs aux Etats-Unis
-
Avec un gâteau de 121 mètres, la France récupère le record du plus grand fraisier du monde
-
Une ONG américaine recommande d'interdire les compagnons IA aux mineurs
Les abeilles ne sont pas snobs: aux pelouses parfaitement taillées, elles préfèrent de loin les jardins moins bien entretenus, ont observé les chercheurs de l'université de Leeds, en Angleterre. Selon une étude portant sur la localisation des essaims d'abeilles dans la ville, les insectes seraient plus nombreux dans les quartiers défavorisés que dans les quartiers aisés.
«Nous devons encore faire des recherches pour comprendre pourquoi il y a deux fois plus d'abeilles dans les quartiers moins riches mais cela a certainement à voir avec le genre de fleurs que les gens aisés font pousser dans leurs jardins», explique Mark Goddard, qui a dirigé les recherches, au Telegraph. «Ils ont de plus grands jardins mais ils plantent beaucoup de massifs qui ne sont pas utiles aux pollinisateurs. Dans les quartiers plus pauvres, les gens tolèrent mieux les mauvaises herbes, les trèfles et les pissenlits sur leurs pelouses. Il y a aussi plus de terrains en friche qui fournissent de la nourriture et des abris pour les abeilles.»
En revanche, les oiseaux ont tendance à préférer les quartiers huppés, où les arbres sont plus nombreux. Difficile donc de préconiser un changement radical dans la manière d'entretenir son jardin. Si la lavande, le lilas et la bourrache sont conseillés pour nourrir les abeilles, les chercheurs n'ont pas osé demander aux plus fortunés de laisser un peu d'herbe sauvage dans leur jardin: «Les gens viendraient frapper à leur porte pour dire que la haie est mal taillée», reconnaît Mark Goddard. Sauver les apparences ou sauver les abeilles, les riches vont devoir choisir.
«Nous devons encore faire des recherches pour comprendre pourquoi il y a deux fois plus d'abeilles dans les quartiers moins riches mais cela a certainement à voir avec le genre de fleurs que les gens aisés font pousser dans leurs jardins», explique Mark Goddard, qui a dirigé les recherches, au Telegraph. «Ils ont de plus grands jardins mais ils plantent beaucoup de massifs qui ne sont pas utiles aux pollinisateurs. Dans les quartiers plus pauvres, les gens tolèrent mieux les mauvaises herbes, les trèfles et les pissenlits sur leurs pelouses. Il y a aussi plus de terrains en friche qui fournissent de la nourriture et des abris pour les abeilles.»
En revanche, les oiseaux ont tendance à préférer les quartiers huppés, où les arbres sont plus nombreux. Difficile donc de préconiser un changement radical dans la manière d'entretenir son jardin. Si la lavande, le lilas et la bourrache sont conseillés pour nourrir les abeilles, les chercheurs n'ont pas osé demander aux plus fortunés de laisser un peu d'herbe sauvage dans leur jardin: «Les gens viendraient frapper à leur porte pour dire que la haie est mal taillée», reconnaît Mark Goddard. Sauver les apparences ou sauver les abeilles, les riches vont devoir choisir.