L'attaquant serbe Milan Jovanovic, surnommé "le Serpent", annonce "une chaude réception pour la France" mercredi à Belgrade et donnera jusqu'à sa "dernière goutte de sueur" pour battre les Bleus et qualifier son équipe pour le Mondial-2010.
"J'ai 27 ans et, comme certains de mes équipiers, je n'ai jamais participé à une Coupe du monde. Cela dit tout sur ma motivation", déclare à l'AFP l'ailier gauche du Standard de Liège, en Belgique. Et le joueur de prévenir les Bleus: "Nous serons soutenus par 52.000 spectateurs. Les Français ont raison de redouter l'ambiance car ce sera très très chaud. Nos supporteurs chantent 90 minutes durant. Ils savent mettre la pression". Aligné en sélection depuis 2007 (19 matches, 7 buts), "Jova" est la révélation serbe de ces éliminatoires. Désigné meilleur joueur du championnat de Belgique en 2008, cet ancien élément de Vojvodine, du Chakhtar Donetsk et du Lokomotiv Moscou a souvent vu sa carrière freinée par des blessures. Avant d'exploser sous le maillot liégeois et en sélection, au point d'être désormais courtisé par plusieurs grands clubs européens. "J'aurais pu signer à Marseille l'an passé et à Stuttgart cet été", confie-t-il.
"Je dois beaucoup (au sélectionneur) Radomir Antic, qui est un entraîneur exceptionnel. Il m'apprécie car il sait que je peux apporter de la percussion et que je suis très dangereux quand je rentre dans le jeu", explique celui qui est surnommé "le Serpent" pour sa capacité à se faufiler dans les défenses. "Antic, qui n'a pas été entraîneur du Real et du Barça par hasard, est parvenu à faire de la Serbie une formation redoutable. L'esprit de groupe est incroyable: nous sommes une vraie bande de copains, très soudée", poursuit Jovanovic, qui estime que le collectif français semble "moins solide".
"Le sélectionneur (Raymond Domenech) n'a visiblement pas encore trouvé le meilleur schéma. Il éprouve des difficultés à mettre en place son puzzle. C'est étrange car il a tout de même de sacrés joueurs à sa disposition", analyse le double champion de Belgique.
"Cela s'explique sans doute par l'arrivée de nouveaux joueurs (Benzema, Gourcuff). Peut-être y a-t-il des problèmes de complémentarité entre certains. C'est une équipe encore en chantier. A nous d'en profiter", sourit le Serbe.
Si l'optimisme est de mise à Belgrade depuis l'échec de la France samedi face à la Roumanie (1-1) et les quatre points d'avance sur les Bleus, l'attaquant reste "prudent" avant le match de mercredi, qui pourrait qualifier son équipe en cas de succès.
"La France fait partie du top mondial. Pas la Serbie. Nous restons donc modestes et réalistes: ce sera un match difficile", assure Jovanovic.
"Nous serons très méfiants. Il faudra surtout jouer intelligemment. Je redoute un match trop tactique, fermé, qui verrait les Français l'emporter grâce à un but dans les derniers instants", tempère-t-il encore.
"J'ai 27 ans et, comme certains de mes équipiers, je n'ai jamais participé à une Coupe du monde. Cela dit tout sur ma motivation", déclare à l'AFP l'ailier gauche du Standard de Liège, en Belgique. Et le joueur de prévenir les Bleus: "Nous serons soutenus par 52.000 spectateurs. Les Français ont raison de redouter l'ambiance car ce sera très très chaud. Nos supporteurs chantent 90 minutes durant. Ils savent mettre la pression". Aligné en sélection depuis 2007 (19 matches, 7 buts), "Jova" est la révélation serbe de ces éliminatoires. Désigné meilleur joueur du championnat de Belgique en 2008, cet ancien élément de Vojvodine, du Chakhtar Donetsk et du Lokomotiv Moscou a souvent vu sa carrière freinée par des blessures. Avant d'exploser sous le maillot liégeois et en sélection, au point d'être désormais courtisé par plusieurs grands clubs européens. "J'aurais pu signer à Marseille l'an passé et à Stuttgart cet été", confie-t-il.
"Je dois beaucoup (au sélectionneur) Radomir Antic, qui est un entraîneur exceptionnel. Il m'apprécie car il sait que je peux apporter de la percussion et que je suis très dangereux quand je rentre dans le jeu", explique celui qui est surnommé "le Serpent" pour sa capacité à se faufiler dans les défenses. "Antic, qui n'a pas été entraîneur du Real et du Barça par hasard, est parvenu à faire de la Serbie une formation redoutable. L'esprit de groupe est incroyable: nous sommes une vraie bande de copains, très soudée", poursuit Jovanovic, qui estime que le collectif français semble "moins solide".
"Le sélectionneur (Raymond Domenech) n'a visiblement pas encore trouvé le meilleur schéma. Il éprouve des difficultés à mettre en place son puzzle. C'est étrange car il a tout de même de sacrés joueurs à sa disposition", analyse le double champion de Belgique.
"Cela s'explique sans doute par l'arrivée de nouveaux joueurs (Benzema, Gourcuff). Peut-être y a-t-il des problèmes de complémentarité entre certains. C'est une équipe encore en chantier. A nous d'en profiter", sourit le Serbe.
Si l'optimisme est de mise à Belgrade depuis l'échec de la France samedi face à la Roumanie (1-1) et les quatre points d'avance sur les Bleus, l'attaquant reste "prudent" avant le match de mercredi, qui pourrait qualifier son équipe en cas de succès.
"La France fait partie du top mondial. Pas la Serbie. Nous restons donc modestes et réalistes: ce sera un match difficile", assure Jovanovic.
"Nous serons très méfiants. Il faudra surtout jouer intelligemment. Je redoute un match trop tactique, fermé, qui verrait les Français l'emporter grâce à un but dans les derniers instants", tempère-t-il encore.
C'est 3 à 0 pour la Renaissance Marocaine de Berkane
