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La gestion intégrée des zones côtières a été au centre d’une table ronde organisée dernièrement à l’Institut national d’aménagement et d’urbanisme. L’importance d’une telle thématique porte sur 3500 kilomètres du littoral marocain allant de l’Atlantique à la Méditerranée. Les secteurs d’activités qu’elle couvre ne sont pas des moindres. Ainsi, en est-il du tourisme, de la pêche et de l’aquaculture, entre autres. La journée portait notamment sur deux principaux axes, en l’occurrence «les utilités et la démarche pour mettre en place une GIZC et la gestion et la pratique menées pour régir le littoral au Maroc».
Cette rencontre qui a connu la participation de chercheurs et experts internationaux, s’est penchée sur les interactions mer-continent. Les participants ont également évoqué la nécessité de la mise en place d’un cadre juridique du littoral.
En effet, et comme l’a bien souligné l’universitaire Samira Idllalen, si cette importance s’est manifestée depuis les années quatre vingt du siècle dernier, l’adoption d’une loi relative au littoral a été toujours reportée. Ce qui a eu par conséquent, un impact négatif sur l’espace littoral.
Un autre facteur revenait dans les interventions de cette table ronde, à savoir la pression démographique sur ces zones. En effet, la population des zones côtières a pratiquement quadruplé depuis l’indépendance, passant de 3,4 à 12,5 millions d’habitants. Le rythme d’augmentation est de 200 mille personnes en moyenne chaque année. Le souci écologique a également préoccupé les intervenants, dans la mesure où la zone subit des dégradations de son écosystème.
Le cas de la détérioration de la qualité d’eau de la lagune de Nador par les rejets urbains en est l’exemple. La fermeture de la société Aquacole Marost est une solution à envisager, mais n’est pas la seule. Beaucoup de chemin reste donc à faire.