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Le téléphone portable utile pour la santé publique? C'est ce que montre une étude dirigée par Anmol Madan du Massachusetts Institute of Technology citée par le New Scientist.
L'un des points essentiels en épidémiologie est de savoir détecter qu'une épidémie est en train de se développer, pour pouvoir prévenir sa propagation. Le chercheur et son équipe sont donc partis d'une idée assez simple: quand on tombe malade, notamment lorsqu'on attrape une grippe, on change de comportements quotidiens: on n'est plus fatigué, on se couche plus tôt, on dort mal, on n'est moins actif le matin, on n'est moins enclin à communiquer avec les autres et on se déplace moins. Et notre utilisation du portable peut donc se trouver modifiée par notre infection et donc être révélatrice de notre état de santé.
Madan et ses collègues ont équipé 70 étudiants de téléphones portables dotés d'un logiciel permettant de prévenir les chercheurs, de façon anonyme, des mouvements des étudiants, de leurs coups de fils ainsi que des textos envoyés. Les "cobayes" remplissaient également une fiche quotidienne sur leur état physique et mental. Ils les ont suivis pendant 10 semaines en 2009.
Résultat? Certains étudiants ont attrapé la grippe, ont eu de la fièvre. Et les chercheurs ont su le détecter grâce aux données recueillies via les portables à 90%. Dans ces moments-là, les étudiants se sont moins déplacés et ont moins passé de coups de fil le soir et tôt le matin.
L'étude menée par Madan laisse entrevoir des applications pratiques. Cela pourrait être utilisé à l'échelle individuelle pour surveiller les personnes seules, en imaginant de prévenir une personne référente en cas de signaux qu'elle se déplace moins, communique moins et est donc potentiellement malade.
L'un des points essentiels en épidémiologie est de savoir détecter qu'une épidémie est en train de se développer, pour pouvoir prévenir sa propagation. Le chercheur et son équipe sont donc partis d'une idée assez simple: quand on tombe malade, notamment lorsqu'on attrape une grippe, on change de comportements quotidiens: on n'est plus fatigué, on se couche plus tôt, on dort mal, on n'est moins actif le matin, on n'est moins enclin à communiquer avec les autres et on se déplace moins. Et notre utilisation du portable peut donc se trouver modifiée par notre infection et donc être révélatrice de notre état de santé.
Madan et ses collègues ont équipé 70 étudiants de téléphones portables dotés d'un logiciel permettant de prévenir les chercheurs, de façon anonyme, des mouvements des étudiants, de leurs coups de fils ainsi que des textos envoyés. Les "cobayes" remplissaient également une fiche quotidienne sur leur état physique et mental. Ils les ont suivis pendant 10 semaines en 2009.
Résultat? Certains étudiants ont attrapé la grippe, ont eu de la fièvre. Et les chercheurs ont su le détecter grâce aux données recueillies via les portables à 90%. Dans ces moments-là, les étudiants se sont moins déplacés et ont moins passé de coups de fil le soir et tôt le matin.
L'étude menée par Madan laisse entrevoir des applications pratiques. Cela pourrait être utilisé à l'échelle individuelle pour surveiller les personnes seules, en imaginant de prévenir une personne référente en cas de signaux qu'elle se déplace moins, communique moins et est donc potentiellement malade.