Autres articles
-
Un teckel retrouvé après une fugue de 529 jours en Australie
-
Des pistes intéressantes contre la résistance aux antibiotiques
-
Plus de deux milliards de personnes risquent de basculer dans la pauvreté
-
La Chine annonce que sa capacité en énergie éolienne et solaire dépasse pour la première fois le thermique
-
Aux Pays-Bas, l'épineux problème des pesticides sur les fleurs
Le silence a de nombreuses vertus et agit positivement sur notre santé mentale et physique. Dans une société où le bruit est omniprésent, il est important d’apprendre à faire silence et à se couper des nuisances sonores. Silence pesant, lourd, gênant. Le silence est parfois mal perçu et mal vécu dans notre société moderne, extrêmement bruyante, surtout dans les centres urbains. Sur les routes, les rails, dans le ciel, les bruits extérieurs sont sans cesse présents. Et même à la maison, on a de plus en plus de mal à se passer du bruit. Télévision ou radio allumée, notifications sur son smartphone, il est de plus en plus rare de rester dans un véritable silence plus de quelques instants. Pourtant, le silence - l’absence de bruit et le fait de ne pas parler - a de nombreuses vertus et ses bienfaits pour notre santé physique et mentale sont réels.
L’une des premières vertus du silence est d’échapper aux conséquences négatives du bruit, classé par l’Organisation mondiale de la santé comme deuxième cause de mauvaise santé dans l’ouest de l’Europe, derrière la pollution de l’air. “Le bruit provoque une fatigabilité psychique, mentale. Il nous déconcentre et impacte notre qualité de vie. Il est source de stress et d’anxiété”, commente Jean-Christophe Seznec, psychiatre à Paris et auteur notamment de Savoir se taire, savoir parler (2017, éd. InterEditions) et Débranchez votre mental (2019, éd. Deluc). Les nuisances sonores qu’on subit quasiment quotidiennement participeraient notamment au développement de maladies cardio-vasculaires, à l’augmentation des difficultés d’apprentissage chez les enfants et à l’augmentation des troubles du sommeil. Outre des effets négatifs sur l’audition, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (AFSSET) a répertorié ainsi les effets d’expositions répétées et chroniques au bruit sur les individus :
“Le silence nous permet d’être moins anxieux, moins dépressif. Il améliore notre concentration et notre attention et possède à la fois des vertus psychologiques et physiologiques”, explique Jean Christophe Seznec. En 2013, une étude menée sur des souris au Centre de recherches sur les thérapies dégénératives de Dresde avait montré qu’une exposition prolongée au silence avait permis, au bout d’une semaine, le développement chez les rongeurs de nouvelles cellules dans l’hippocampe, cette région du cerveau indispensable à la mémorisation, le repérage spatial et à certains sentiments.
L’une des premières vertus du silence est d’échapper aux conséquences négatives du bruit, classé par l’Organisation mondiale de la santé comme deuxième cause de mauvaise santé dans l’ouest de l’Europe, derrière la pollution de l’air. “Le bruit provoque une fatigabilité psychique, mentale. Il nous déconcentre et impacte notre qualité de vie. Il est source de stress et d’anxiété”, commente Jean-Christophe Seznec, psychiatre à Paris et auteur notamment de Savoir se taire, savoir parler (2017, éd. InterEditions) et Débranchez votre mental (2019, éd. Deluc). Les nuisances sonores qu’on subit quasiment quotidiennement participeraient notamment au développement de maladies cardio-vasculaires, à l’augmentation des difficultés d’apprentissage chez les enfants et à l’augmentation des troubles du sommeil. Outre des effets négatifs sur l’audition, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (AFSSET) a répertorié ainsi les effets d’expositions répétées et chroniques au bruit sur les individus :
“Le silence nous permet d’être moins anxieux, moins dépressif. Il améliore notre concentration et notre attention et possède à la fois des vertus psychologiques et physiologiques”, explique Jean Christophe Seznec. En 2013, une étude menée sur des souris au Centre de recherches sur les thérapies dégénératives de Dresde avait montré qu’une exposition prolongée au silence avait permis, au bout d’une semaine, le développement chez les rongeurs de nouvelles cellules dans l’hippocampe, cette région du cerveau indispensable à la mémorisation, le repérage spatial et à certains sentiments.