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Si vous vous sentez coupable, c’est que vous pourriez faire un dirigeant d’entreprise. C’est l’étonnant constat de chercheurs de l’Université de Stanford.
D’après le Boston Globe, qui rapporte l’étude, être enclin au sentiment de culpabilité conduit les gens qui vous entourent à penser que vous avez un potentiel de leader. Ce qu’explique Rebecca Schaumberg, doctorante de l’université américaine, sur Counsel & Heal:
«Les personnes sujettes à la culpabilité ont tendance à se sentir responsables des autres, ce qui les fait apparaître comme des leaders».
Le Dr Francis Flynn, professeur en comportement organisationnel, qui a mené l’expérience avec Schaumberg, ajoute: «Si des personnes se sentent coupables par rapport à leur organisation, elles vont se comporter de manière à être à la hauteur des attentes de cette dernière.»
L’étude s’est déroulée de la façon suivante: des groupes de cinq personnes qui ne se connaissaient pas ont participé à des tests de personnalité, afin de mesurer leur inclinaison à la culpabilité et à la honte et leur extroversion. Chaque groupe, sans leader désigné, a ensuite dû réaliser deux travaux de groupe, dont celui de décrire la campagne marketing d’un nouveau produit.
Dans tous les groupes, ceux qui ont été jugés, par les membres de leur équipe, comme le chef, avaient obtenu les plus hauts scores au niveau du sentiment de culpabilité, dans les tests de personnalité.
Rebecca Schaumberg relate que dans les discussions de groupe, les personnes enclines à la culpabilité donnaient l’impression, au reste du groupe, de faire plus d’effort que les autres pour s’assurer que chaque voix soit entendue. De plus, ces personnes menaient la discussion et prenaient les choses en main.
Les chercheurs ont également étudié des étudiants en maîtrise en interrogeant leurs précédents managers, clients et collègues, afin d’évaluer l’efficacité de leur leadership. Ici aussi, l’étude a trouvé de forts liens entre l’inclinaison à la culpabilité des participants et la manière dont les autres les percevaient en tant que leader.
Ceci semble montrer que même si le sentiment de culpabilité est désagréable pour la personne qui le ressent, il peut être bénéfique pour le groupe. Amenant les gens à faire ce qui est bien pour le groupe, quitte à faire des sacrifices personnels.
D’après le Boston Globe, qui rapporte l’étude, être enclin au sentiment de culpabilité conduit les gens qui vous entourent à penser que vous avez un potentiel de leader. Ce qu’explique Rebecca Schaumberg, doctorante de l’université américaine, sur Counsel & Heal:
«Les personnes sujettes à la culpabilité ont tendance à se sentir responsables des autres, ce qui les fait apparaître comme des leaders».
Le Dr Francis Flynn, professeur en comportement organisationnel, qui a mené l’expérience avec Schaumberg, ajoute: «Si des personnes se sentent coupables par rapport à leur organisation, elles vont se comporter de manière à être à la hauteur des attentes de cette dernière.»
L’étude s’est déroulée de la façon suivante: des groupes de cinq personnes qui ne se connaissaient pas ont participé à des tests de personnalité, afin de mesurer leur inclinaison à la culpabilité et à la honte et leur extroversion. Chaque groupe, sans leader désigné, a ensuite dû réaliser deux travaux de groupe, dont celui de décrire la campagne marketing d’un nouveau produit.
Dans tous les groupes, ceux qui ont été jugés, par les membres de leur équipe, comme le chef, avaient obtenu les plus hauts scores au niveau du sentiment de culpabilité, dans les tests de personnalité.
Rebecca Schaumberg relate que dans les discussions de groupe, les personnes enclines à la culpabilité donnaient l’impression, au reste du groupe, de faire plus d’effort que les autres pour s’assurer que chaque voix soit entendue. De plus, ces personnes menaient la discussion et prenaient les choses en main.
Les chercheurs ont également étudié des étudiants en maîtrise en interrogeant leurs précédents managers, clients et collègues, afin d’évaluer l’efficacité de leur leadership. Ici aussi, l’étude a trouvé de forts liens entre l’inclinaison à la culpabilité des participants et la manière dont les autres les percevaient en tant que leader.
Ceci semble montrer que même si le sentiment de culpabilité est désagréable pour la personne qui le ressent, il peut être bénéfique pour le groupe. Amenant les gens à faire ce qui est bien pour le groupe, quitte à faire des sacrifices personnels.