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Une délégation du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme en visite à Fès-Meknès
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Participation citoyenne: Débat à Azrou sur les enjeux de la société civile locale
Mettre à niveau les infrastructures de base, rehausser le paysage urbain d’une ville à vocation touristique, revaloriser les patrimoines culturels et cultuels, préserver l’environnement, améliorer la qualité de vie des citoyens, renforcer le développement socioéconomique, autant d’objectifs que s’est fixés ce programme qui s’étend sur deux périodes (2010-2014 et 2015-2018)
La première phase avait ciblé la mise à niveau d’Essaouira (432 MDH - première tranche), l’aménagement de la ceinture verte (15 MDH) et la protection de la ville contre les inondations (12MDH).
la première tranche avait, à cet effet, permis le renforcement du réseau d’assainissement liquide, la modernisation et l’extension du réseau d’éclairage public, l’extension du réseau viaire, le revêtement des chemins piétons, l’installation d’un réseau d’arrosage et l’aménagement des espaces verts. Les sites à caractère spécifique ont été à leur tour revalorisés tels le boulevard Med V et la Corniche, les deux entrées de la ville, le boulevard Al Aqaba et la place 11 Janvier.
Le projet d’aménagement de la ceinture verte qui a avancé à 65 % se fixe pour objectif la délimitation de l’extension urbaine qui s’est opérée, au cours de l’évolution de la ville, par un empiétement continu des dunes et lagunes,
la protection de la biodiversité, la création d’une transition entre la ville et l’espace naturel, l’aménagement d’un espace ouvert à la population en vue de l’appropriation de cette zone, malheureusement dégradée, par les citoyens. Dans le but de protéger la ville durablement du danger des inondations, des digues de protection ont été réalisées des deux côtés des berges de l’Oued Ksob.
La deuxième phase du plan de développement et de modernisation s’étalera sur la période 2015-2018 avec un coût de 500 MDH et permettra, entre autres, le réaménagement et la mise à niveau de la corniche et des espaces verts des places tampons avoisinant les remparts (152 MDH), la mise à niveau et la réhabilitation de l’ancienne médina (185 MDH ) et du quartier Mellah (163 MDH).
Le patrimoine bâti, les lieux de culte ainsi que les espaces publics de l’ancienne médina seront réhabilités dans le cadre de ce projet qui ciblera la revalorisation du quartier Mellah à travers des projets de renouvellement du réseau d’assainissement liquide, de renforcement du réseau d’eau potable, de rénovation du réseau d’éclairage public et des monuments du quartier, avec évidemment le réaménagement de la voirie et le revêtement des trottoirs.
Le cadre bâti dégradé de l’ancienne Médina fera à son tour l’objet d’un programme de relogement des familles habitant des maisons menaçant ruine outre un projet de restauration des bâtiments.
Certes, c’est un programme ambitieux qui a su mobiliser plusieurs intervenants dans le cadre de conventions, et qui constitue une réelle opportunité de modernisation et de développement de la ville, mais il interpelle, plus que jamais, la responsabilité des services compétents au niveau du suivi des travaux et de la pérennisation des infrastructures réalisées.