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Des particules de carbone suie, un polluant de l'air émis par la combustion de combustibles fossiles (comme dans les pots d'échappements ou les centrales thermiques à base de charbon), ont été retrouvées dans des placentas de femmes après leur accouchement, révèle une étude belge publiée dans la revue Nature Communications.
Si on a pendant longtemps considéré que le placenta était une barrière infranchissable, il est désormais établi que les particules absorbées par les poumons peuvent l'atteindre et le traverser.
En 2018 déjà, des scientifiques avaient annoncé avoir détecté la présence de polluants dans les placentas de cinq femmes enceintes au Royaume-Uni.
Pour cette nouvelle étude, des scientifiques de l'université de Hasselt ont examiné les placentas de vingt-cinq femmes non fumeuses grâce à une technique d'imagerie laser. Leurs résultats montrent que les taux de particules sont plus élevés chez les femmes exposées à de hauts niveaux de pollution.
Rien ne prouve pour l'instant que la présence de ces éléments constitue un risque pour le fœtus. L'équipe de recherche estime qu'il serait nécessaire de compléter ses travaux pour montrer si, une fois dans le placenta, les particules peuvent directement l'atteindre.
Un article de CNN note néanmoins que de précédentes études ont associé l'exposition des femmes enceintes à la pollution à l'augmentation des fausses couches, des accouchements prématurés et des naissances de nourrissons au poids anormalement bas.
Si on a pendant longtemps considéré que le placenta était une barrière infranchissable, il est désormais établi que les particules absorbées par les poumons peuvent l'atteindre et le traverser.
En 2018 déjà, des scientifiques avaient annoncé avoir détecté la présence de polluants dans les placentas de cinq femmes enceintes au Royaume-Uni.
Pour cette nouvelle étude, des scientifiques de l'université de Hasselt ont examiné les placentas de vingt-cinq femmes non fumeuses grâce à une technique d'imagerie laser. Leurs résultats montrent que les taux de particules sont plus élevés chez les femmes exposées à de hauts niveaux de pollution.
Rien ne prouve pour l'instant que la présence de ces éléments constitue un risque pour le fœtus. L'équipe de recherche estime qu'il serait nécessaire de compléter ses travaux pour montrer si, une fois dans le placenta, les particules peuvent directement l'atteindre.
Un article de CNN note néanmoins que de précédentes études ont associé l'exposition des femmes enceintes à la pollution à l'augmentation des fausses couches, des accouchements prématurés et des naissances de nourrissons au poids anormalement bas.