Autres articles
-
Dans les villages du Bangladesh, le retour de la grande peur des serpents
-
Santé cardiovasculaire : Les bienfaits des produits végétaux dépendent de leur niveau de transformation
-
Lien entre les investissements dans les soins de santé pédiatriques et la prospérité
-
Plébiscité par les grandes maisons de luxe, le cuir "Made in Nigeria" se trace un avenir local
-
Une "planète vagabonde" engloutit gaz et poussières à un rythme effréné

Le permafrost (ou "pergélisol"), autrement dit les sous-sols gelés de l'Arctique, est gravement menacé par le réchauffement climatique. En effet, selon une étude, il pourrait commencer à se dégeler à partir d'un réchauffement du globe de 1,5°C (par rapport aux niveaux préindustriels) c'est-à-dire, au rythme actuel, d'ici 10 à 30 ans.
Pour en arriver là, l’équipe dirigée par Gideon Henderson du Département des sciences de la terre à l'université d'Oxford, en Grande-Bretagne, a analysé des stalagmites et stalactites retrouvées dans une grotte près de Lensk, dans l'est de la Sibérie.
Ces éléments sont formés à partir de l'eau de surface qui s'infiltre depuis le toit de la grotte, où la température ambiante est la même qu'en surface. Ils témoignent ainsi d'une époque où la région n'était pas gelée. Grâce à des traces d'uranium et des isotopes de plomb, il a été possible d'établir que ces spéléomètres se sont formés il y a environ 945.000 années, puis à nouveau il y a 400.000 ans. Or, ces périodes de dégel du permafrost correspondent à des périodes où la surface de la terre était plus chaude de 1,5 °C par rapport au niveau préindustriel.
"Il est nécessaire de faire un effort urgent pour réduire les gaz à effet de serre" (GES) soulignent ainsi les chercheurs qui précisent que le dégel du permafrost serait d’autant plus catastrophique qu’il entraînera à son tour un réchauffement climatique en libérant dans l'atmosphère des gaz à effet de serre.
Pour en arriver là, l’équipe dirigée par Gideon Henderson du Département des sciences de la terre à l'université d'Oxford, en Grande-Bretagne, a analysé des stalagmites et stalactites retrouvées dans une grotte près de Lensk, dans l'est de la Sibérie.
Ces éléments sont formés à partir de l'eau de surface qui s'infiltre depuis le toit de la grotte, où la température ambiante est la même qu'en surface. Ils témoignent ainsi d'une époque où la région n'était pas gelée. Grâce à des traces d'uranium et des isotopes de plomb, il a été possible d'établir que ces spéléomètres se sont formés il y a environ 945.000 années, puis à nouveau il y a 400.000 ans. Or, ces périodes de dégel du permafrost correspondent à des périodes où la surface de la terre était plus chaude de 1,5 °C par rapport au niveau préindustriel.
"Il est nécessaire de faire un effort urgent pour réduire les gaz à effet de serre" (GES) soulignent ainsi les chercheurs qui précisent que le dégel du permafrost serait d’autant plus catastrophique qu’il entraînera à son tour un réchauffement climatique en libérant dans l'atmosphère des gaz à effet de serre.