

-
Walid Regragui : Le Maroc offre aux joueurs binationaux un projet de cœur et de conviction
-
Le WAC limoge Mokoena
-
Partenariat entre la FRMF et webook.com pour moderniser le système de billetterie
-
Laurent Saint-Martin : Le Forum d’affaires Maroc-France Coupe du Monde 2030 ouvre la voie à de nouvelles perspectives de coopération
-
L’EN féminine décroche le billet du dernier carré de la CAN de futsal
Pourquoi s’engager quand on est incapable de tenir ses engagements ? Une question qui pourrait bien être posée à la SNRT, notre société (bien) nationale de la radio et télévision.
Il était temps que l’on comprenne que le salut (comprendre argent) pour le football marocain, voire pour tout le sport national, vienne de la télé.
Le ballon rond français, pour citer un exemple qu’il nous est arrivé de trop plagier, mais souvent sans succès, hélas, doit beaucoup au petit écran comme celui-ci lui en doit énormément.
Un chiffre ? 600 millions d’euros versés aux clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 par Canal + et TPS qui détiennent actuellement les droits de retransmission, pour la saison en cours.
Une petite précision s’imposerait pour rappeler que, puisqu’il s’agit de gens intelligents, la part qui revient à chaque club est calculée en fonction du nombre de diffusions des matchs de chaque club à la télévision et en fonction du classement en championnat.
Et de plus, et c’est d’ailleurs ce qui semble nous dépasser, les deux parties s’en tiennent aux termes du contrat qui les relie.
On imagine mal la télé ne pas verser dans les délais, et sous quelque prétexte que ce soit, le montant convenu.
Comme on ne peut envisager que la Ligue professionnelle, sauf en cas de force majeure, déprogramme ou reprogramme quelques matchs à sa guise ou sur quelque mystérieux coups de tête.
Là, dans notre football à nous, où la deuxième moitié du championnat a été entamée, les clubs n’ont toujours rien reçu.
Que l’ART ait versé à la SNRT ou pas, cela ne les concerne en rien. Imaginons, au passage, une chaîne comme Arriyadia qui ne compte pas plus de 0,4% dans l’audimétrie sans matchs. Ce sera … du 0,0% sûr!
Et puis, où est passé ce match du vendredi ? Pour ne parler que de cette seule aberration dans la programmation signée du GNF.