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Pour ce faire, il est nécessaire de quadrupler la taille de la Bourse de Casablanca et d'augmenter le pourcentage des transactions réalisées par des investisseurs internationaux à hauteur de 25%, a indiqué M. Senhaji dans une déclaration à la MAP, à l'occasion d'une conférence hybride tenue par la Bourse de Casablanca sous le thème "La technologie, catalyseur d'un marché au service de l'amorçage du nouveau modèle de développement".
Il a également rappelé que le marché boursier marocain s'est développé de manière naturelle et organique grâce à la technologie, notant que la Bourse de Casablanca a été pionnière en la matière sur le plan continental avec l'implémentation, en 1997, de la première plateforme de cotation électronique.
"La relation de symbiose entre la Bouse et la technologie s'est perpétuée dans la dynamique de la place casablancaise, jusqu'en 2016, avec la mise en place du nouveau système de cotation et de surveillance de la Bourse de Casablanca identique à celui utilisé par London Stock Exchange Group", a dit M. Senhaji, soulignant que ces avancées technologiques ont permis de consolider une infrastructure résiliente et performante qui a fait ses preuves pendant la crise sanitaire.
Il a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de rassurer les intervenants sur le marché, ainsi que les institutionnels sur les standards internationaux employés dans la Bourse de Casablanca, laquelle constitue désormais une plateforme boursière de premier plan au niveau mondial où l'ensemble des risques d'exécution sont maîtrisés.
Cette conférence, qui marque les cinq ans d'implémentation du nouveau système de la Bourse, a été l'occasion aussi pour les experts et investisseurs d'identifier les forces de la technologie comme levier d'accompagnement du financement du NMD, de jeter la lumière sur l'expérience et les acquis de la Bourse de Casablanca.
Ainsi, le directeur des opérations financières et des marchés de l'Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), Nasser Seddiqi, a mis en avant la contribution de la technologie au développement du marché des capitaux et, par là même, l'amorçage du NMD, dont la mise en œuvre nécessite des ressources financières additionnelles importantes qui devront être apportées par les marchés financiers.