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Les centrales syndicales les plus représentatives qui ont décidé d’y prendre part voient tout autrement les choses. Pour mieux se préparer à ce round qui s’est trop fait attendre, le Bureau central de la FDT s’est réuni lundi à Casablanca pour débattre de plusieurs questions dont les pourparlers du dialogue social.
A l’issue de cette réunion, un communiqué a été rendu public dans lequel il souligne que la FDT est prête à discuter de la réforme de la CMR, mais sans pour autant occulter les autres régimes de retraite et qu’il est nécessaire de procéder à une réforme globale de l’ensemble des Caisses comme cela a été bien noté aussi bien par la Cours des comptes et que par le Conseil économique, social et environnemental.
La FDT tient absolument à l’amélioration de la situation des salariés et des fonctionnaires pour leur permettre de mener une vie digne et de pouvoir faire face au renchérissement du coût de la vie, au respect des libertés syndicales et la mise en œuvre du reliquat de l’Accord du 26 avril 2011. Lesquelles revendications que la FDT exige comme un seuil minimal pour l’entame en bonne et due forme d’un dialogue social sérieux et responsable, peut-on lire dans le communiqué de la Centrale.
A ce propos, le secrétaire général de la FDT, Abdelhamid Fatihi n’a cessé de déclarer que tout dialogue social fructueux avec le gouvernement doit porter sur l’ensemble des points du cahier revendicatif qui ne peuvent être ni scindés ni segmentés.
A rappeler que l’UMT, la FDT, la CDT et l’UGTM ont boycotté les festivités du 1er Mai, en signe de protestation contre la politique antisociale du gouvernement Benkirane qui fait fi des revendications légitimes de la classe ouvrière. Cette décision qui a été prise par lesdites centrales à la veille de la Fête du travail a été qualifiée d’historique et de première dans les annales du mouvement syndical au Maroc.
Il y a lieu de noter aussi que dans le but de faire bloc face à l’entêtement et à l’offensive acharnée du gouvernement contre les intérêts de la classe ouvrière, la FDT, l’UGTM et l’ODT ont insufflé ces derniers temps un nouvel élan à leur coordination. Les trois syndicats ont organisé en avril dernier des marches régionales communes dans les villes de Fès, Kénitra, Tétouan et Casablanca pour faire entendre la voix de la classe ouvrière et exprimer leur mécontentement, frustration et désolation quant à l’indifférence manifeste du gouvernement à l’égard de leurs revendications.
Pour les trois centrales, cette coordination s’inscrit dans une stratégie commune visant l’unité syndicale et la création d’un front syndical à même de contrecarrer la politique antisociale du gouvernement Benkirane qui a porté atteinte aux droits et acquis de la classe ouvrière.