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La déception des deux responsables syndicaux qui espéraient beaucoup de cette rencontre qui s’est fait trop attendre a été au rendez-vous. Et pour cause : le gouvernement semble se complaire dans son entêtement faisant fi des revendications, pourtant légitimes, des Centrales syndicales et partant de la classe ouvrière.
A l’issue de cette cession, Abdelhamid Fatihi a tenu à souligner que le gouvernement persiste à faire dans un monologue tendant vers l’antisocial et à faire de ces rencontres des audiences d’écoute. Le gouvernement a affiché, encore une fois, sa détermination à tenir à son discours évasif et à sa politique de tergiversation, a-t-il indiqué.
S'agissant de la réforme globale des régimes de retraite, le secrétaire général de la FDT a qualifié d’inadmissible la décision du gouvernement actuel à vouloir léguer ce chantier au prochain gouvernement. Concernant la CMR, le comble est que l’Exécutif a fait preuve de sa détermination à faire passer sa réforme au forceps et à ne considérer les syndicats que comme des chambres d’enregistrement, a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, la question des augmentations des salaires qui constitue l’une des principales revendications des centrales syndicales n’a pas eu, comme pour les autres points, de réponse convaincante permettant d’afficher un quelconque espoir, a déclaré Abdelhamid Fatihi. Dans ce cadre, poursuit-il, le gouvernement se dit prêt à réfléchir dans un avenir proche sur des mesures dont les syndicats ignorent la nature, ce qui en dit long sur son attitude réticente à faire avancer ce dossier.
Il a, par ailleurs, fait savoir que le dossier des revendications de son syndicat comporte principalement l'amélioration des salaires, à même de permettre à la classe ouvrière de faire face au renchérissement du coût de la vie, au respect des libertés syndicales et la mise en œuvre du reliquat de l’Accord du 26 avril 2011.
Pour sa part, le secrétaire général de l'UGTM, Mohamed Kafi Cherrat, a fait savoir que l'augmentation des salaires figure parmi les principales revendications de cette centrale, tout comme la réforme des régimes de retraite et le soutien au pouvoir d'achat à travers une hausse directe ou un abattement fiscal, relevant qu'aucune réponse n'a été apportée à ces revendications.
Cette rencontre a été également l'occasion pour l'UGTM d'évoquer la situation de la classe ouvrière et des retraités et de revenir sur l'atmosphère étouffante dans laquelle se sont déroulées les élections professionnelles, due à plusieurs facteurs, notamment l’absence d'un comité national agissant chargé de la supervision de ces échéances, a souligné M. Cherrat.
Il y a lieu de rappeler que cette rencontre est la première entre le gouvernement et les syndicats les plus représentatifs qui ont boycotté les festivités du 1er Mai en signe de protestation contre la politique antisociale du gouvernement Benkirane.