-
Les camps de Tindouf en Algérie, un foyer de tensions et une bombe à retardement
-
Ferme volonté de renforcer la coopération entre la Banque mondiale et le Maroc
-
Le président d'Interpol salue le leadership du Maroc
-
L’Agence nationale des eaux et forêts tenue de faire avec
-
La Déclaration du Bahreïn appelle au déploiement de forces internationales de maintien de la paix, relevant des Nations unies, dans les territoires palestiniens occupés
Cela dit, les Rbatis n’ont pas à s’inquiéter. Selon des sources concordantes, le transport en commun ne sera pas perturbé. Le retrait de Stareo ne sera certes pas brusque. L’actuelle phase transitoire de six mois permettra à la ville de trouver d’autres alternatives. Ainsi, la cessation de son activité ne menace nullement le transport urbain. Le seul problème à régler est celui des 3200 salariés de la société qui risquent d’être licenciés. La même source nous a confirmé que la mairie de Rabat s’est penchée sur la question afin d’assurer une transition sans conséquences. Une réunion a lieu mercredi 13 avril, pour statuer sur le sort de la gestion du transport public à Rabat.
Rappelons que Stareo avait auparavant demandé aux autorités une autorisation d’augmenter les tarifs des transports, justifiant cette requête par de grosses pertes que le transporteur aurait subies. Une requête rejetée, car une telle décision grèverait la bourse de l’usager. La société serait contrainte de présenter un bilan détaillé à la commission de contrôle, présidée par les autorités de la ville. Une commission dont la principale mission est de dresser un bilan du respect du cahier des charges par la filiale de la multinationale française. D’autant plus que quelques élus de la ville accusent la société de ne pas l’avoir respecté.
Le retour aux sociétés marocaines de transport demeure une solution alternative envisageable. La question a été d’ailleurs débattue sérieusement par les responsables de la ville.