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Plusieurs chercheurs américains ont réexaminé les fossiles d'un gisement du Montana à la lumière d'une nouvelle théorie : certaines espèces répertoriées de dinosaures ne seraient que les formes juvéniles d'autres espèces déjà connues. Une redondance paléontologique, en quelque sorte.
John Scannella et Jack Horner, du muséum de Bozeman (Montana), ont étudié vingt-neuf crânes de tricératops et neuf crânes de torosaures issus de la formation rocheuse de Hell Creek, au Montana. Selon eux, divers indices prouvent que les premiers ne sont que de jeunes individus et les seconds des adultes d'une seule et même espèce. Avec l'âge, les trois cornes changeraient de forme et d'orientation, la crête osseuse deviendrait plus mince et moins dentelée, s'amincissant, chez les tricératops les plus âgés, à l'endroit même où l'on observe un trou chez le torosaure.Ces métamorphoses seraient possibles grâce à la nature spongieuse, immature et largement vascularisée de l'os dans ces attributs, qui seraient alors davantage des signaux d'immaturité que des protections, comme on le pensait jusqu'à présent. Le paléontologue Mike Benton, de l'Université de Bristol (Royaume-Uni), considère cette approche comme assez convaincante, soulignant la difficulté à distinguer les deux espèces, par ailleurs tellement étudiées depuis un siècle que l'idée aura du mal à passer... Horner tout comme Mark Goodwin, de l'Université de Berkeley (Californie), avaient déjà envisagé ce phénomène l'an passé, à propos de deux autres espèces, le dracorex et le stygimoloch, qu'ils interprétaient comme des formes juvéniles du pachycéphalosaure.Une théorie d'ailleurs émise dès les années 1970 qui, si elle s'avère exacte, réduira de fait le nombre d'espèces de dinosaures aujourd'hui répertoriées , et devra amener chaque paléontologue à ne pas surestimer la diversité de ce groupe.
John Scannella et Jack Horner, du muséum de Bozeman (Montana), ont étudié vingt-neuf crânes de tricératops et neuf crânes de torosaures issus de la formation rocheuse de Hell Creek, au Montana. Selon eux, divers indices prouvent que les premiers ne sont que de jeunes individus et les seconds des adultes d'une seule et même espèce. Avec l'âge, les trois cornes changeraient de forme et d'orientation, la crête osseuse deviendrait plus mince et moins dentelée, s'amincissant, chez les tricératops les plus âgés, à l'endroit même où l'on observe un trou chez le torosaure.Ces métamorphoses seraient possibles grâce à la nature spongieuse, immature et largement vascularisée de l'os dans ces attributs, qui seraient alors davantage des signaux d'immaturité que des protections, comme on le pensait jusqu'à présent. Le paléontologue Mike Benton, de l'Université de Bristol (Royaume-Uni), considère cette approche comme assez convaincante, soulignant la difficulté à distinguer les deux espèces, par ailleurs tellement étudiées depuis un siècle que l'idée aura du mal à passer... Horner tout comme Mark Goodwin, de l'Université de Berkeley (Californie), avaient déjà envisagé ce phénomène l'an passé, à propos de deux autres espèces, le dracorex et le stygimoloch, qu'ils interprétaient comme des formes juvéniles du pachycéphalosaure.Une théorie d'ailleurs émise dès les années 1970 qui, si elle s'avère exacte, réduira de fait le nombre d'espèces de dinosaures aujourd'hui répertoriées , et devra amener chaque paléontologue à ne pas surestimer la diversité de ce groupe.