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Des images de cet examen exceptionnel, relayées sur les réseaux sociaux, ont déjà récolté des centaines de milliers de vues sur les différentes plateformes. Selon les analyses des chercheurs, cet ancien ours brun de 1,55 m pour 78 kg était une femelle de trois ans environ.
Elle serait morte à la suite d’un coup violent, peut-être l’effondrement d’un bloc de glace sur son corps. Les scientifiques ont en effet relevé plusieurs vertèbres lombaires cassées dans son corps. Par ailleurs, la femelle serait vraisemblablement morte à l’automne car elle avait déjà commencé à remplir ses réserves de graisse en vue de l’hibernation.
Les températures extrêmes de Sibérie ont permis de préserver de façon exceptionnelle les tissus mous de l’ourse. Lors de l’autopsie, l’animal a pu être disséqué et les scientifiques ont pu examiner son cerveau, ses organes internes et réaliser de nombreuses études inédites, détaille Le Parisien.
L’une d’elles avait pour objectif de comparer l’ADN de cet ours avec celui de ses descendants vivant en Sibérie aujourd’hui. Les conclusions ont déjà montré que l’ADN mitochondrial de la carcasse était similaire à celui des ours bruns actuels de Tchoukotka et en Yakoutie.
Des échantillons des tissus de l’animal ont été prélevés dans l’espoir de trouver des cellules vivantes. « Ce serait une réalisation historique, une percée dans l’étude des animaux anciens », selon Hwan Wu Sok, chercheur qui a participé à l’autopsie. Autant de recherches qui aident à recréer une image de l’environnement d’il y a quatre mille ans, au milieu de l’Holocène.