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Aussi magnifique qu'il soit, le clair de Lune peut parfois s'avérer particulièrement désavantageux pour certains animaux. En rendant la nuit moins sombre, il les rend bien plus perceptible des prédateurs. Du moins c'est ce qu'on serait tenté de penser. "Les écologues ont longtemps considéré l'obscurité d'une nuit sans lune comme une couverture de protection pour les espèces-proies nocturnes", commence Laura Prugh, de l'Institut de biologie arctique de l'Université de l'Alaska à Fairbanks.
A l'inverse, une vive lumière lunaire devrait donc clouer ces animaux au gîte, de crainte d'être facilement localisés, en plein air, par leurs prédateurs.
Elle devrait aussi stimuler l'activité de ces derniers. Pour évaluer cette hypothèse, Laura Prugh et Christopher Golden, de l'Université Harvard (Cambridge, Massachusetts), ont passé en revue la littérature scientifique à ce sujet, concernant 58 espèces de mammifères nocturnes.
L'analyse montre que les comportements sont variés, depuis celui des lémuriens de Madagascar, 'amoureux' de la pleine lune, jusqu'à celui des rats-kangourous du sud des États-Unis, plutôt 'lunophobes'. En fait, parmi les animaux-proies, ceux dont la vue est le principal outil de détection, comme les primates, sont plus actifs par nuit claire. En effet, ils ont plus de chance de repérer leurs prédateurs.
En revanche, les espèces comptant plutôt sur l’odorat, comme les rongeurs, ou l’ouïe et l’écholocalisation, comme les chauves-souris, ont tendance à être moins actives lorsque la lune brille. Quant aux prédateurs, certains, les lions par exemple, contre toute attente, se révèlent moins actifs les nuits de pleine lune.
"La théorie selon laquelle la Lune augmente le risque de prédation néglige le fait que les animaux-proies ont aussi des yeux et les utilisent souvent pour détecter les prédateurs. La lumière lunaire est en effet un risque pour certaines espèces-proies, mais seulement celles qui utilisent leur vision comme un système secondaire plutôt que comme ‘première ligne de défense’. Notre synthèse montre que la Lune peut bénéficier aux proies orientées ‘visuel’", souligne Laura Prugh.
Et les prédateurs doivent aussi compter avec cette réalité. "Nos résultats suggèrent que la Lune modifie les relations prédateurs-proies via des mécanismes plus complexes qu'on ne le pensait auparavant", conclut la chercheuse.
A l'inverse, une vive lumière lunaire devrait donc clouer ces animaux au gîte, de crainte d'être facilement localisés, en plein air, par leurs prédateurs.
Elle devrait aussi stimuler l'activité de ces derniers. Pour évaluer cette hypothèse, Laura Prugh et Christopher Golden, de l'Université Harvard (Cambridge, Massachusetts), ont passé en revue la littérature scientifique à ce sujet, concernant 58 espèces de mammifères nocturnes.
L'analyse montre que les comportements sont variés, depuis celui des lémuriens de Madagascar, 'amoureux' de la pleine lune, jusqu'à celui des rats-kangourous du sud des États-Unis, plutôt 'lunophobes'. En fait, parmi les animaux-proies, ceux dont la vue est le principal outil de détection, comme les primates, sont plus actifs par nuit claire. En effet, ils ont plus de chance de repérer leurs prédateurs.
En revanche, les espèces comptant plutôt sur l’odorat, comme les rongeurs, ou l’ouïe et l’écholocalisation, comme les chauves-souris, ont tendance à être moins actives lorsque la lune brille. Quant aux prédateurs, certains, les lions par exemple, contre toute attente, se révèlent moins actifs les nuits de pleine lune.
"La théorie selon laquelle la Lune augmente le risque de prédation néglige le fait que les animaux-proies ont aussi des yeux et les utilisent souvent pour détecter les prédateurs. La lumière lunaire est en effet un risque pour certaines espèces-proies, mais seulement celles qui utilisent leur vision comme un système secondaire plutôt que comme ‘première ligne de défense’. Notre synthèse montre que la Lune peut bénéficier aux proies orientées ‘visuel’", souligne Laura Prugh.
Et les prédateurs doivent aussi compter avec cette réalité. "Nos résultats suggèrent que la Lune modifie les relations prédateurs-proies via des mécanismes plus complexes qu'on ne le pensait auparavant", conclut la chercheuse.